Tunisie

Participation des plasticiens tunisiens à la BIEAF : « Le Centre perdu »

Le 22e édition du Festival international d’art environnemental de Busan (Bieaf) se déroulera du 1er septembre 2025 au 28 février 2026, avec la participation de 13 artistes tunisiens parmi les 631 artistes de 80 pays. Une exposition spéciale du Comité de pilotage et d’artistes invités sera organisée à la Galerie Gwangbok à Busan du 24 octobre au 1er novembre 2025 et au Centre catholique de Busan du 24 octobre au 29 octobre 2025.


Dans un monde marqué par des bouleversements climatiques, culturels et numériques, le Festival international d’art environnemental de Busan (Bieaf) lance un appel artistique avec son thème « Le Centre perdu ». Treize artistes tunisiens participent à cette grande mobilisation mondiale pour faire résonner, à travers leurs œuvres, des messages d’espoir, de mémoire et de résistance créative.

La 22e édition du Festival international d’art environnemental de Busan, en Corée du Sud, se déroule sous le thème « Le Centre perdu », du 1er septembre 2025 au 28 février 2026, et inclut 13 artistes plasticiens tunisiens parmi un total de 631 artistes venus de 80 pays, dans le cadre d’une exposition en ligne. Cet événement est organisé par l’Union Environnement et Culture de Busan ainsi que le festival d’art environnemental de Busan. Il facilite un dialogue artistique sans frontières entre peintres, sculpteurs, performeurs, artistes sonores et créateurs d’installations, dans un contexte marqué par le chaos climatique, l’effondrement culturel et le bruit numérique.

Les artistes tunisiens participants sont Cyrine Azouz Saffar, Fedia Lahmar, Ilhem Sbaii, Kaouther Kassou Jellazi, Latifa Boulila Zoghlami, Leïla Farhat, Mohamed Sahnoun, Mourad Zoghlami, Nadia Zouari, Salma Smaoui, Hela Sarraj, Takoua Mned et Tawat Limsaku. Dans une interview accordée à l’agence TAP, Ilhem Sbaii, membre du comité de pilotage de cette édition, a déclaré : « Suite à mon appel à candidature pour leur participation et mes recommandations, je suis également parmi les artistes choisis car j’ai, en amont, répondu à l’appel de participation de la Bieaf. »

Les œuvres du festival sont accessibles via le lien dédié. De plus, la Bieaf a prévu une exposition spéciale du Comité de pilotage ainsi que d’artistes invités à la Galerie Gwangbok à Busan, du 24 octobre au 1er novembre 2025, et au Centre catholique de Busan, du 24 au 29 octobre 2025.

Les membres du comité de pilotage de la Biff 2025 dont les œuvres seront exposées incluent Aase Birkhaug ICA (Norvège), Anneli Di Francis (Finlande), Atsushi Yoshida (Japon), Beatriz Ramirez (États-Unis), Bharti Vandna Kaushik (Inde), Carroll Tsang Choi Wan (Chine), Chayanisa Sriwichainan (Thaïlande), David Nativel (France), Eduarte Gámez Aroca (Colombie), Elijah Blond (États-Unis), Filippo Papa (Italie), Göknil Gümüş Sungurtekin (Turquie), Ilhem Sbaii (Tunisie), Imran Ahmed Soomro (Pakistan), Iwa Kruczkowska-Król (Pologne), Leo Dequiña Carton (Philippines), Lina Forsdahl (Suède), Marta Frackowiak (Pologne), Nguyen Thu Thuy (Vietnam), Nono Zilahi (Ihaliz Onon) (Roumanie), Pilar Viviente (Espagne), Rakesh Chaudhary (Inde), Remy Ulloa (République dominicaine), Safa Büte (Turquie), Takao Kakuma (Japon), Tiarma Dame Ruth Sirait (Indonésie) et Yoshika Oshikawa Nabuo (Japon).

Ces œuvres, issues d’une série de sélections effectuées par le comité de pilotage et le comité directeur, représenteront ensuite les 30 meilleures créations lors de l’exposition des Prix des Artistes à la Galerie Gwangbok et au Centre catholique de Busan, du 23 janvier au 7 février 2026.

Le thème « Le Centre Perdu » se veut un reflet de l’être humain, de la nature et des enjeux environnementaux urgents à travers les créations d’artistes du monde entier. Chaque œuvre constitue une source d’inspiration et rappelle les crises contemporaines. Il s’agit d’explorer ensemble les messages puissants que l’art véhicule pour un avenir durable, soulignent les organisateurs.

« Le centre perdu, art en crise, est un appel aux artistes du monde entier pour restaurer quelque chose d’essentiel dans un monde troublé par le chaos climatique, l’effondrement culturel et le bruit numérique. »

« La Bieaf a invité ces peintres, sculpteurs, performeurs, artistes sonores et créateurs d’installations à se joindre à un mouvement mondial pour explorer et restaurer ce « Centre perdu ». Chaque œuvre peut être un signal, un cri silencieux, un battement d’espoir et une force de guérison, partie intégrante d’un dialogue artistique international – sans frontières. L’objectif est de créer ensemble ce dont le monde a besoin : l’art qui se souvient, qui émeut et qui guérit, conclut Ilhem Sbaii.