Sommet de l’ONU : Trump critique l’ONU, l’Europe et la Russie.
Le président américain Donald Trump a rencontré le président ukrainien et la présidente de la commission européenne en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York pour évoquer la position vis-à-vis de la Russie. Donald Trump a déclaré que « la Belgique ne reconnaîtra juridiquement l’État de Palestine que lorsque tous les otages auront été libérés et que les organisations terroristes telles que le Hamas auront été éliminées de la gouvernance en Palestine ».
En marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le président américain Donald Trump a rencontré le président ukrainien ainsi que la présidente de la Commission européenne pour discuter de la situation vis-à-vis de la Russie, suite aux survols répétés de l’espace aérien des pays de l’OTAN.
Le président américain a déclaré mardi que Kiev pourrait « regagner son territoire dans sa forme originelle et peut-être même aller plus loin » face à la Russie. Dans une autre déclaration percutante, il a estimé que les pays de l’OTAN devraient abattre les avions russes pénétrant dans leur espace aérien.
Auparavant, Donald Trump, qui a modifié l’ordre géopolitique mondial en quelques mois, a prononcé un discours critiquant l’utilité même des Nations Unies. Il a nié le réchauffement climatique, défendu un discours anti-immigration, et n’a pas hésité à relayer des informations infondées. Il a ouvertement attaqué l’ONU et les pays européens. Concernant Gaza, il a critiqué les nations reconnaissant l’État palestinien, affirmant que cela constituerait une « récompense » pour le Hamas.
Cette démonstration de force médiatique a suscité la réaction du ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, qui a qualifié les propos de Donald Trump de « déroutants », voire « affligeants ».
« Le Nobel de la paix n’est possible que si vous arrêtez le conflit à Gaza », a rétorqué Emmanuel Macron au président américain. Le président français avait annoncé la reconnaissance de l’État de Palestine lors de l’ouverture de la session annuelle des Nations unies à New York.
La Belgique, le Luxembourg, Malte, Monaco et Andorre ont également officiellement reconnu cette décision lors de cette réunion sans la présence d’Israël ni des États-Unis.
Il est important de noter que la reconnaissance de la Belgique est uniquement politique et non légale. « La Belgique ne reconnaîtra juridiquement l’État de Palestine que lorsque tous les otages auront été libérés et que les organisations terroristes telles que le Hamas auront été éliminées de la gouvernance en Palestine », a déclaré le Premier ministre belge Bart De Wever à l’ONU.
À l’instar d’Israël, qui a condamné cette reconnaissance déjà annoncée par le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal, les États-Unis ont également critiqué cette décision.
Principal allié du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Donald Trump « pense que c’est une récompense pour le Hamas » de reconnaître l’État de Palestine, a expliqué sa porte-parole, Karoline Leavitt.
Avant la prise de parole de Donald Trump, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a plaidé pour le contraire : il a affirmé que le monde doit réaffirmer « l’impératif du droit international », « la centralité du multilatéralisme » et « renforcer la justice et les droits humains. »

