High-tech

Aucune intrusion identifiée : l’ANTS dément le piratage des données.

La plateforme ANTS a publié un démenti le samedi 20 septembre, affirmant qu’« Aucune intrusion n’a été identifiée » par les services du ministère de l’Intérieur ou de l’agence. L’ANTS a également indiqué que l’ANSSI a été saisie pour enquêter sur ce dossier et identifier la source des données présentes dans l’échantillon disponible sur le dark web.


La plateforme France Titres – ANTS se trouve au cœur d’accusations concernant une fuite de données relatives à l’état civil des Français. L’agence a publié un démenti à ce sujet.

Ces derniers mois, les cyberattaques ciblant de grandes bases de données en France se sont multipliées. On se rappelle notamment du piratage majeur de Free en 2024, qui a exposé plus de 100 000 IBAN.

Il est fréquent que des marques ou services rapportent des fuites de données et incitent les utilisateurs à changer leurs mots de passe. Ainsi, lorsque les réseaux sociaux évoquent une éventuelle fuite des données d’état civil des Français, l’intérêt s’accroît rapidement.

**12 millions de données dans la nature ?**

Depuis plusieurs jours, des inquiétudes circulent sur les réseaux sociaux concernant la sécurité de la plateforme ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés). Cette plateforme permet de demander le renouvellement de documents d’identité tels que le permis de conduire, la carte d’identité ou le passeport.

Le compte « @_SaxX_ » sur X (anciennement Twitter) a particulièrement attiré l’attention en affirmant avoir une « Confirmation du piratage de 12M de données liées à l’état civil ». Ce long message, sans preuve tangible, a été partagé plus de 1000 fois et a reçu plus de 2000 likes sur X en quelques jours.

Dans ce contexte, il est mentionné une offre sur le dark web pour la vente des données, ainsi qu’un échantillon censé prouver l’authenticité de la base de données supposément dérobée.

Cependant, la plateforme a-t-elle vraiment subi un piratage ?

**« Aucune intrusion n’a été identifiée »**

L’agence concernée a réagi avec un démenti détaillé publié samedi 20 septembre sur les réseaux sociaux.

Selon le communiqué de l’ANTS, « Aucune intrusion n’a été identifiée » par les services du ministère de l’Intérieur ou de l’agence.

Il est précisé que l’échantillon trouvé sur le dark web ne correspondrait pas au format des données présentes dans la base de données de l’ANTS. Si une fuite a eu lieu, les cybercriminels auraient néanmoins pu altérer le format des informations.

L’ANTS a également déclaré que l’ANSSI, l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information, a été saisie pour mener une enquête sur cette affaire et identifier la source des données disponibles dans l’échantillon en question.