Après le procès de Bolsonaro, les États-Unis visent la femme du juge.
Les États-Unis ont annoncé ce lundi de nouvelles sanctions visant la famille du juge de la Cour suprême brésilienne, Alexandre de Moraes, qui est accusé « d’orchestrer une chasse aux sorcières » contre l’ancien président Jair Bolsonaro. Le 11 septembre dernier, la Cour suprême du Brésil avait condamné Jair Bolsonaro à 27 ans de réclusion pour avoir conspiré afin de se maintenir au pouvoir après sa défaite face à Luiz Inacio Lula da Silva en 2022.
Les États-Unis ont annoncé ce lundi de nouvelles sanctions contre la famille du juge de la Cour suprême brésilienne, Alexandre de Moraes, magistrat impliqué dans le procès qui a conduit à la condamnation de l’ex-président Jair Bolsonaro. Ces mesures aggravent davantage la crise diplomatique entre Washington et Brasilia.
Déjà sous le coup de sanctions économiques depuis la fin juillet, Alexandre de Moraes est accusé par l’administration Trump « d’orchestrer une chasse aux sorcières » contre l’ancien président d’extrême droite, proche de Donald Trump. Elon Musk, ami du président américain malgré des tensions récentes, l’avait même comparé à Voldemort, le « méchant » de la saga Harry Potter.
Cette fois, les sanctions s’étendent à l’épouse du juge, Viviane Barci de Moraes, ainsi qu’à une des entreprises familiales. Le Trésor américain a annoncé le gel de tous leurs avoirs aux États-Unis et a interdit aux citoyens et sociétés américaines de traiter avec eux, sous peine de poursuites.
« Ces sanctions s’inscrivent dans la continuité des mesures visant à tenir Moraes responsable d’abus de pouvoir, de censure politique et de graves violations des droits humains », a déclaré le secrétaire d’État Marco Rubio. Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, a averti que d’autres proches du juge « qui apportent un soutien matériel à Moraes dans ses atteintes aux droits humains » pourraient être « ciblés » dans les semaines à venir.
Le 11 septembre dernier, la Cour suprême du Brésil avait condamné Jair Bolsonaro à 27 ans de réclusion pour avoir conspiré afin de se maintenir au pouvoir après sa défaite face à Luiz Inacio Lula da Silva en 2022.

