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Huit ans après avoir été poignardé, il trouve une lame.

Il y a huit ans, un Tanzanien de 44 ans avait été poignardé à plusieurs reprises lors d’une bagarre, mais il avait miraculeusement survécu. Après avoir découvert qu’il vivait avec une lame logée dans son torse, les médecins ont procédé au retrait du couteau, et huit jours plus tard, l’homme était en parfaite santé sans aucune complication.


Il y a huit ans, un Tanzanien de 44 ans a été poignardé à plusieurs reprises lors d’une violente bagarre. Malgré cela, il a miraculeusement survécu. Cependant, en se rendant d’urgence pour un écoulement de pus provenant de son téton droit depuis dix jours, il a découvert qu’il vivait depuis ce temps avec une lame insérée dans son torse. Ce cas soulève de nombreuses questions médicales et sociales, comme l’explique Live Science, se basant sur un rapport publié le 31 mai dans la National Library of Medicine.

Une impressionnante réaction immunitaire

L’imagerie médicale a révélé que le couteau avait échappé de peu aux organes vitaux de la victime. L’arme est entrée par le dos, près de l’omoplate droite, et s’est glissée entre la cinquième et la sixième côte. La pointe s’est arrêtée entre la troisième et la quatrième côte, à quelques centimètres du cœur et des poumons. Le coup de couteau avait initialement causé des fractures osseuses qui se sont résorbées avec le temps. Par ailleurs, des couches de pus et de tissus nécrosés entouraient la lame. Le système immunitaire a formé une enveloppe protectrice autour de l’objet, une coque fibreuse composée de collagène, permettant au corps étranger de rester isolé, et l’homme a pu vivre huit ans avec un couteau dans le corps sans en être conscient ni tomber malade.

Une simple désinfection

Cependant, cette encapsulation avait ses limites à cause de l’accumulation de pus et de tissus nécrosés, qui a conduit le quadragénaire aux urgences. Après que les médecins ont découvert la lame, les chirurgiens ont retiré le couteau en toute sécurité en ouvrant la paroi thoracique, avant de drainer et nettoyer la plaie. Huit jours plus tard, aucune complication ni infection n’était à noter et l’homme était en parfaite santé.

Ce cas, au-delà de son caractère insolite, choque par ce qu’il révèle sur la prise en charge des blessés dans les régions les plus précaires. Il a été constaté qu’après la bagarre, l’homme n’avait reçu qu’une désinfection de ses blessures, sans avoir fait l’objet d’examens ou de scanner, faisant de cette situation un cas inédit dans la littérature médicale.