Un Français sur quatre a été moqué pour sa taille.
Près d’un sondé sur quatre déclare avoir déjà été complexé ou moqué en raison de sa taille. En France, environ 17.000 enfants et adolescents de moins de 18 ans bénéficient d’un traitement par hormone de croissance recombinante.
Le poids des regards et des moqueries fréquentes… Une étude d’OpinionWay pour Merck et l’association Grandir, publiée à l’occasion de la journée de sensibilisation à la croissance des enfants, met en évidence l’impact de la taille sur la vie quotidienne des Français, en particulier pour celles et ceux dont la taille est inférieure à la moyenne.
Ainsi, près d’un quart des personnes interrogées admet avoir déjà été complexé ou moqué en raison de leur taille. Ce constat est particulièrement vrai pour les individus mesurant moins que la moyenne : 49 % des hommes mesurant 1,70 m ou moins et 52 % des femmes de moins d’1,60 m ont déjà vécu ce type de situation. « Face au regard des autres, beaucoup développent des stratégies d’évitement ou dissimulent leur vraie taille, notamment les moins de 35 ans », précise l’étude.
Gêne, exclusion et mauvaise estime de soi
Cela peut même avoir des répercussions sur la vie sentimentale, notamment chez les hommes, ou compliquer l’achat de vêtements, surtout pour les femmes. « La taille « différente » peut générer gêne, exclusion et fragiliser durablement l’estime de soi », résume l’étude.
En France, environ 17 000 enfants et adolescents de moins de 18 ans reçoivent un traitement par hormone de croissance recombinante. « Le repérage précoce repose sur la mesure régulière de la taille de l’enfant et sur la vigilance partagée entre parents et professionnels de santé », souligne l’étude. Toutefois, selon ce sondage, 18 % des parents ne connaissent pas la taille de leur(s) enfant(s), et moins d’un parent français sur deux affirme la connaître parfaitement.

