France

Seine-et-Marne : La police tue un homme armé d’un hachoir

Un homme de 58 ans a été tué par la police vendredi soir en Seine-et-Marne après avoir menacé les agents avec un hachoir, a indiqué samedi le procureur de Fontainebleau. Deux enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Fontainebleau pour violence volontaire avec arme sur personne dépositaire de l’autorité publique et pour meurtre par personne dépositaire de l’autorité publique.


Une intervention policière a pris une tournure tragique vendredi soir en Seine-et-Marne. Un homme de 58 ans a été abattu par la police après avoir menacé des agents avec un hachoir, selon une déclaration faite samedi par le procureur de Fontainebleau.

En début de soirée, des résidents de Souppes-sur-Loing ont contacté la police, préoccupés par le comportement de leur voisin, qui aurait « proféré des menaces de mort depuis sa fenêtre envers une personne présente à l’intérieur avec lui », a clarifié le procureur Arnaud Faugère. De « nombreux effectifs » de police ont été dépêchés sur place et « sont entrés sérieusement protégés, formant une colonne à l’avant du logement et une autre à l’arrière ».

Des analyses toxicologiques en cours

À l’intérieur du domicile, les policiers ont été confrontés à « un homme extrêmement agité, armé d’un hachoir », a ajouté le procureur. Ils ont utilisé « au moins trois fois » leur pistolet à impulsion électrique dans une tentative infructueuse de maîtriser le quinquagénaire, qui tenait des propos incohérents et s’est précipité vers eux, selon les explications du procureur et d’une source proche de l’enquête. Un policier a alors tiré une fois avec un fusil d’assaut, touchant mortellement l’homme à la tête, selon le magistrat qui précise qu’aucune autre personne ne se trouvait dans le logement.

Des analyses toxicologiques sont actuellement menées pour déterminer si la victime, sans antécédents judiciaires et dont le parcours de vie reste à établir, était sous l’influence de drogues ou d’alcool au moment des faits.

L’auteur du tir en garde à vue

Le parquet de Fontainebleau a ouvert deux enquêtes : la première pour violences volontaires avec arme sur personne dépositaire de l’autorité publique (PDAP) et la seconde pour meurtre par PDAP, confiée conjointement à la police judiciaire et à l’IGPN, la police des polices.

Le policier auteur du tir mortel a été placé en garde à vue à l’hôpital en raison d’un état de choc psychologique, a indiqué Arnaud Faugère. « L’idée est de déterminer s’il a agi de manière appropriée dans le cadre de la légitime défense », a souligné le procureur.