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Trump impose un ultimatum aux talibans pour pression sur la Chine.

Donald Trump a menacé l’Afghanistan de sanctions si les talibans ne remettaient pas aux Etats-Unis la base aérienne de Bagram, qu’ils ont quittée lors de leur retrait du pays en 2021. Située à 50 kilomètres de Kaboul, Bagram a servi aux Américains à mener des opérations pendant les deux décennies qui ont suivi les attentats du 11 septembre 2001 et l’invasion du pays par une coalition internationale menée par les Etats-Unis.


Washington engage un bras de fer avec Kaboul. Samedi, Donald Trump a menacé l’Afghanistan de sanctions, sans en préciser la nature, si les talibans ne restituaient pas aux États-Unis la base aérienne de Bagram, qu’ils avaient quitté lors de leur retrait du pays en 2021.

« Si l’Afghanistan ne rend pas la base aérienne de Bagram à ceux qui l’ont construite, les États-Unis d’Amérique, DES CHOSES GRAVES VONT SE PRODUIRE !!! », a déclaré le président américain sur sa plateforme Truth Social.

Une base pour mettre la pression sur la Chine

Donald Trump avait déjà mentionné cette idée quelques jours plus tôt, lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre britannique Keir Starmer à l’issue de sa visite d’État au Royaume-Uni. « L’une des raisons pour lesquelles nous voulons cette base est, comme vous le savez, qu’elle se trouve à une heure de l’endroit où la Chine fabrique ses armes nucléaires », a justifié le président.

Située à 50 kilomètres de Kaboul, Bagram, la plus grande base aérienne d’Afghanistan, a été utilisée par les Américains pour mener des opérations pendant les deux décennies suivant les attentats du 11 septembre 2001 et l’invasion du pays par une coalition internationale dirigée par les États-Unis. Les troupes américaines et de l’OTAN s’en sont retirées en juillet 2021, alors que les talibans prenaient le contrôle de vastes portions de l’Afghanistan, avant de conquérir finalement le pays en août.

Donald Trump a fréquemment déploré la perte de la base depuis son retour au pouvoir, critiquant son prédécesseur Joe Biden pour la gestion du retrait américain. Il s’inquiète également de l’influence croissante de la Chine, superpuissance rivale, en Afghanistan.