Belgique

Pays-Bas : tensions entre la police et les manifestants anti-immigration

La manifestation avait pour but de dénoncer l’immigration, réclamer une politique d’asile plus sévère et protester contre les prix élevés des logements aux Pays-Bas. Les violences ont éclaté lorsque quelque 1.500 personnes ont tenté de bloquer l’autoroute A12, entraînant des attaques contre les forces de l’ordre et plusieurs arrestations.


La manifestation visait à dénoncer l’immigration, à exiger une politique d’asile plus stricte et à protester contre les prix élevés des logements aux Pays-Bas. Parmi les manifestants, le drapeau du prince, aux couleurs orange, blanche et bleue, symbole du NSB, l’ancien parti collaborationniste nazi avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, était visible. Des violences ont éclaté lorsque environ 1.500 personnes ont tenté de bloquer l’autoroute A12. Pour les déloger, la police a utilisé des autopompes.

Des manifestants, souvent masqués, ont ensuite attaqué les forces de l’ordre en les bombardant avec des bouteilles, des bâtons, des pétards et des pierres. Un feu a même été allumé sur une voiture de police. Les fenêtres du siège du parti D66 (social-libéral) ont été saccagées. Des journalistes et photographes présents ont été agressés. Plusieurs arrestations ont été effectuées par les forces de l’ordre.

Ces violences ont été unanimement condamnées par les responsables politiques néerlandais, y compris Geert Wilders, le leader du PVV, le parti d’extrême droite, qui a qualifié les émeutiers d' »idiots ». Rob Jetten, le chef de D66, dont le siège a été vandalisé, a également réagi. « Si vous pensez pouvoir nous intimider, c’est raté. Nous ne laisserons pas des émeutiers extrémistes s’emparer de notre beau pays », a-t-il déclaré sur X.