Le Pentagone exige la soumission des articles des journalistes.
Les nouvelles conditions, transmises vendredi soir aux journalistes concernés, stipulent que les informations émanant du ministère de la Défense « doivent être approuvées pour leur publication auprès du grand public par un responsable dédié chargé des autorisations, et ce avant la publication ». Le National Press Club de Washington a déclaré que « le Pentagone demande désormais aux journalistes de signer un engagement de ne pas obtenir des informations, même si non couvertes par le secret-défense, à moins que cela ait été expressément autorisé par le gouvernement ».
Ces nouvelles conditions, communiquées vendredi soir aux journalistes concernés, marquent une nouvelle étape dans la bataille que mènent Donald Trump et son administration contre la presse traditionnelle, jugée défavorable. Selon le nouveau document, les informations provenant du ministère de la Défense « doivent être approuvées pour leur publication auprès du grand public par un responsable dédié chargé des autorisations, et ce avant la publication, même si l’information n’est pas couverte par le secret-défense ».
Cela semble inclure des informations recueillies par les journalistes via des sources internes, en dehors des canaux de communication officiels. Le non-respect de cette règle est clairement cité comme motif de retrait d’accréditation. « Le Pentagone demande désormais aux journalistes de signer un engagement de ne pas obtenir d’informations, même si non couvertes par le secret-défense, à moins que cela ait été expressément autorisé par le gouvernement », résume le National Press Club de Washington, une association de journalistes.
Donald Trump, après avoir poursuivi en justice le Wall Street Journal et le New York Times et s’être réjoui de l’éviction de l’humoriste Jimmy Kimmel de sa chaîne pour ses propos politiques, a qualifié vendredi les couvertures médiatiques qu’il considère trop négatives à son égard d' »illégales ».

