LFP : Waldemar Kita critique Pablo Longoria sur ses déclarations concernant la France.

Waldemar Kita, le président du FC Nantes, a critiqué Pablo Longoria, son homologue marseillais, en disant : « Je suis un immigré comme toi, un Polonais, et tu ne peux pas parler comme ça de la France. On n’insulte pas le pays, la Ligue, l’institution. » Lors du match entre Auxerre et l’Olympique de Marseille la saison dernière, Pablo Longoria avait reçu 15 matchs de suspension pour avoir évoqué « corruption » et « championnat de merde ».

Les réunions de travail au sein du conseil d’administration de la Ligue de football professionnel (LFP) semblent animées, semblables à une cour de récréation où chacun forme des clans et n’hésite pas, le moment venu, à critiquer ses adversaires. Cela s’est traduit lundi, quelques jours après l’élection des représentants des clubs de L1.

Waldemar Kita, le nouveau président du FC Nantes, a saisi l’occasion pour s’en prendre à Pablo Longoria, son homologue de l’Olympique de Marseille, comme le relate le quotidien sportif L’Equipe : « Je suis un immigré comme toi, un Polonais, et tu ne peux pas parler comme ça de la France. On n’insulte pas le pays, la Ligue, l’institution. » Mais qu’est-ce qui a poussé le dirigeant nantais à se montrer aussi véhément ?

L’épisode auxerrois toujours pas digéré

Waldemar Kita était encore irrité, selon le quotidien, par les commentaires de l’Espagnol lors du match opposant Auxerre à l’Olympique de Marseille la saison dernière. Au cours de cette rencontre, Pablo Longoria, frustré par certaines décisions d’arbitrage, avait plusieurs fois évoqué la « corruption » et qualifié le « championnat de merde ». À la suite de ces déclarations, il avait écopé de 15 matchs de suspension.

Waldemar Kita avait très mal pris les remarques de Longoria, qui avait été filmé par les caméras dans les couloirs de l’Abbé-Deschamps. « Parler de corruption, c’est un terme totalement inacceptable. Mettre ainsi de la pression sur les arbitres est inadmissible », avait dénoncé le président nantais, qui n’a visiblement pas oublié cet incident.