Côtes-d’Armor : Enquête ouverte après l’agression filmée d’un lycéen à Loudéac

Une vidéo devenue virale montre un adolescent roué de coups par un groupe de huit jeunes à proximité du Palais des congrès de Loudéac. Le parquet de Saint-Brieuc a confirmé l’ouverture d’une enquête et un rendez-vous a été fixé pour recueillir la plainte de la victime.

Une violente agression a eu lieu à Loudéac, dans les Côtes-d’Armor. Une vidéo, devenue virale vendredi sur les réseaux sociaux, montre un adolescent entouré par un groupe de huit jeunes, qui le frappe à proximité du Palais des congrès de la ville. Cette scène concerne des élèves du lycée Fulgence-Bienvenüe.

Dans cet enregistrement, l’un des agresseurs ordonne à la victime d’effectuer des « squats » sous la menace, tandis qu’un autre l’empoigne par le cou avant de le projeter au sol. L’adolescent essaie de s’enfuir, mais il est rapidement rattrapé et frappé à coups de poing et de pieds. Celui qui filme la scène rit, alors que les affaires de la victime sont éparpillées sur le sol.

D’autres altercations avaient déjà eu lieu depuis mercredi dans la cour et dans un bâtiment de l’établissement, comme l’a mentionné la proviseure, Mireille Le Cornec, dans une lettre adressée aux familles, rapportée par Ouest-France. Dans cette communication, la direction promet des « sanctions sévères » contre les élèves identifiés et affirme avoir alerté les autorités.

Le parquet de Saint-Brieuc a confirmé l’ouverture d’une enquête. Un rendez-vous a été programmé pour recueillir la plainte de la victime, tandis que les enquêteurs poursuivent l’identification des agresseurs en vue de procéder à des gardes à vue.

La ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, a réagi sur X (anciennement Twitter), condamnant « avec la plus grande fermeté » cette agression. Elle a assuré que « la sécurité des élèves est une priorité absolue » et a promis des sanctions disciplinaires exemplaires.

Le maire de Loudéac, Bruno Le Bescaut, a encouragé les jeunes à « limiter leur usage des réseaux sociaux », souvent pointés du doigt pour leur rôle dans la propagation de la violence et de la haine, selon Ici.