Tunisie

Zaghouan et Kairouan : valorisation du patrimoine culinaire traditionnel en cours

L’événement « Les Balades Kairouanaises » visant la valorisation du patrimoine culinaire et de l’héritage agricole de Chbika, Menzel Mhiri, Sidi Nasrallah (gouvernorat de Kairouan) et Nadhour (gouvernorat de Zaghouan) est prévu samedi 20 septembre 2025. Le projet « Lomjti », financé par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et l’Union européenne (UE), vise à valoriser les produits du terroir et les savoir-faire locaux.


L’organisation « Des Balades Kairouanaises », dédiée à la valorisation du patrimoine culinaire et de l’héritage agricole de Chbika, Menzel Mhiri, Sidi Nasrallah (gouvernorat de Kairouan) et Nadhour (gouvernorat de Zaghouan), est programmée pour le samedi 20 septembre 2025.

Le programme de cet événement inclut des visites de terrain, des démonstrations culinaires, des dégustations et des activités participatives, dans le but de créer des liens forts entre les Organisations professionnelles agricoles (OPA).

L’objectif des Balades Kairouanaises est de promouvoir une alimentation locale, saine et profondément ancrée dans le patrimoine, de soutenir les Organisations professionnelles agricoles locales, et de créer un espace de rencontres et de réseautage entre producteurs, institutions, consommateurs, acteurs culturels et clients potentiels, selon un communiqué de l’association « Balades Solidaires ».

« Les Balades Kairouanaises » s’inscrit entièrement dans la vision du projet « Lomjti », qui a pour but de valoriser les produits du terroir et les savoir-faire locaux. Ce projet est financé par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et l’Union européenne (UE), et est mis en œuvre par l’association Balades Solidaires, ajoute la même source.

Les régions de Chbika, Menzel Mhiri et Sidi Nasrallah (Kairouan) et Nadhour (Zaghouan) disposent d’un patrimoine agricole et culinaire ancestral, souvent méconnu ou sous-exploité. L’événement « Les Balades Kairouanaises » aura ainsi pour but de mettre en lumière ces richesses, notamment face à la faible reconnaissance des produits du terroir à l’échelle nationale, au manque de circuits de valorisation alternatifs pour les petits producteurs, et à la nécessité de préserver les savoir-faire culinaires traditionnels.