Mandat de dépôt contre le Président de l’Avenir Sportif de Kasserine
Le président du club de l’Avenir Sportif de Kasserine a été incarcéré pour avoir tenté de soudoyer un joueur de Jendouba Sport avant le match prévu ce dimanche. Un mandat de dépôt a été émis à l’encontre de Rochdi Laidoudi, tandis qu’un agent de joueurs a été interpellé à Jendouba le 14 septembre.
Les milieux sportifs sont en émoi depuis deux jours à la suite de l’incarcération du président du club de l’Avenir Sportif de Kasserine. Cet homme est soupçonné d’avoir tenté de soudoyer un joueur de l’équipe de Jendouba Sport, avant le match prévu entre les deux clubs pour la première journée du championnat de la Ligue 2 professionnelle ce dimanche.
Dans une intervention téléphonique à l’émission « Sabah El Ward » sur Mosaïque FM, Amer Chaabani, porte-parole du comité directeur de l’Avenir de Kasserine, a expliqué qu’un agent de joueurs avait été interpellé le 14 septembre dans la ville de Jendouba. Cet agent avait contacté un joueur de Jendouba Sport et lui avait proposé un chèque bancaire au nom de l’Avenir Sportif de Kasserine, signé par son président, en échange d’une manipulation du résultat du match.
Chaabani a précisé que l’agent avait reçu ce chèque de la part du président du club en paiement de ses honoraires pour avoir fait venir deux joueurs. L’agent avait alors fait croire au joueur que le président du club désirait lui « acheter » le match de ce dimanche. Le porte-parole a ajouté qu’une coordination entre le président de Jendouba, le joueur et les forces de sécurité avait permis de mettre en place une embuscade, entraînant l’arrestation de l’agent. Ce dernier a été libéré après son audition, tandis qu’un mandat de dépôt a été émis à l’encontre de Rochdi Laidoudi, président de l’Avenir Sportif de Kasserine.
De son côté, Latif Abidi, porte-parole de Jendouba Sport, a affirmé que la plainte avait initialement été déposée uniquement contre l’intermédiaire, après que sa tentative de soudoyer le gardien de but a été enregistrée. Il a ajouté que l’enquête avait révélé l’implication d’autres parties et que la justice était l’unique autorité compétente pour déterminer les responsabilités.

