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PSG – Atalanta : Marquinhos et Nuno Mendes marquent, Paris n’a pas besoin d’attaquants ?

Au Parc des Princes, l’Atalanta Bergame a subi une défaite de 4-0 contre le PSG mercredi soir. Nuno Mendes a marqué un but et a réalisé une performance offensive remarquable durant la rencontre.

Au Parc des Princes,

Les défenseurs de l’Atalanta Bergame ont dû se réjouir à chaque nouvelle mauvaise nouvelle pour le PSG ces derniers jours. « Désiré Doué blessé, puis Ousmane Dembélé, et maintenant Khvicha Kvaratskhelia ? Le maraboutage a fonctionné, ça va passer crème, il faudra juste surveiller un peu Bradley Barcola. » Les résultats ne sont pas favorables, Kevin*, vraiment pas. Car après une défaite 4-0, mercredi soir au Parc, la Dea n’a pas su gérer son sort.

En effet, si les deux premiers Parisiens étaient absents, le troisième a connu une guérison spectaculaire et a pu faire parler de lui en infligeant des douleurs à quelques défenseurs italiens, tout en réalisant une action flamboyante avant de marquer d’un tir puissant dans les filets de Marco Carnesecchi. Le quatrième, quant à lui, a continué à montrer ses qualités de dribbleur et sa rapidité, mais a été malchanceux devant le but, ratant notamment un penalty avec un tir peu convaincant.

Si le Paris Saint-Germain a dominé la rencontre, c’est en grande partie grâce à ses défenseurs. Non pas parce qu’ils ont particulièrement contré les rares assauts de la Dea, mais parce qu’ils ont été la principale force offensive du club de la capitale mercredi soir. Suffisant pour faire sourire Lucas Chevalier, qui a déclaré : « C’est très plaisant » en zone mixte.

Nuno Mendes, le regen de Roberto Carlos

Le latéral portugais a réalisé une performance exceptionnelle offensivement, infligeant des humiliations à des défenseurs en détresse qui auraient voulu appeler les services d’aide disponibles pour les victimes de ce joueur. D’une rapidité impressionnante, il a même défié un adversaire en le distançant sur quelques mètres.

Très dangereux dès le début, avec des centres puissants et des percées rapides, Nuno Mendes s’est même positionné en avant-centre lors de certaines relances de Lucas Chevalier. Il a terminé son chef-d’œuvre par un but spectaculaire, mettant Marten de Roon au sol avant de résister à Raoul Bellanova et de tromper Carnesecchi d’un tir puissant au premier poteau. « Banger », comme diraient les jeunes.

Marquinhos s’offre des libertés

Il semblerait que le titre de champion d’Europe lui ait redonné un second souffle. Qui était là, dès la troisième minute, pour presser les attaquants de la Dea à 70 mètres de ses buts ? Oui, c’était bien le Brésilien. Après avoir volé le ballon, le capitaine parisien s’est retrouvé dans la surface pour ouvrir le score. Hallucinant, mais vrai.

« C’est toujours beau de voir des défenseurs marquer des buts, Marquinhos en a inscrit beaucoup avec le PSG », s’est réjoui Luis Enrique à la fin de la rencontre. « Et il peut en marquer encore plus. » Marquinhos a encore été présent dans la surface italienne en fin de première période, obtenant un penalty, non transformé par Bradley Barcola. En l’absence de Dembélé et avec un Gonçalo Ramos en proie au doute, mais buteur mercredi, Paris pourrait avoir trouvé son nouvel avant-centre.

Achraf Hakimi, jamais fatigué

Le jeune homme a une belle endurance. Peu importe que la saison compte 90 matchs, Achraf Hakimi continuera à balayer son côté droit sans relâche. Le latéral marocain, qui devrait figurer dans le top 3 du Ballon d’or, a encore offert une grande performance face aux Italiens, que ce soit sur son côté ou un peu plus dans l’axe. Avec un peu plus de chance, il aurait pu encore améliorer ses statistiques.

Il a d’abord brillé dès la 8e minute, trouvant parfaitement Barcola, qui n’a pu tromper le gardien de l’Atalanta. Deux minutes plus tard, durant l’ouragan qui s’abattait sur la Dea, il a frappé le poteau après une superbe action avec Fabian Ruiz. On comprend mieux pourquoi la direction parisienne n’a pas cherché de remplaçant pour lui, car il est irremplaçable.

Pacho, la force tranquille

Le défenseur central équatorien a été le seul à ne pas se distinguer offensivement. Mais comme ses coéquipiers ont eu leurs instants de gloire, il s’est distingué en fin de match en récupérant plusieurs ballons des attaquants italiens et en harcelant les attaquants comme un chien enragé. Ils ne sont pas revenus vers lui en connaissance de cause. On aurait agi de la même manière.

*Vous avez totalement le droit de nous insulter pour cette référence, nous considérerions cela comme normal et justifié. Pour ceux qui ne connaissaient pas encore ce pan de la culture française, la rédaction s’excuse par avance.