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Amir évoque pour la première fois le boycott de ses concerts.

En juillet 2025, plusieurs artistes ont appelé au boycott du concert d’Amir aux Francofolies de Spa en raison du conflit à Gaza. Dans une interview accordée au Parisien, le mardi 16 septembre 2025, Amir a déclaré que « le boycott artistique est un acte lâche, insensé, qui va à l’encontre du pluralisme, la définition même de l’Art pour moi ».


Il lui a fallu quelques semaines pour « encaisser » : après que plusieurs artistes ont appelé, dans le contexte du conflit à Gaza, à boycotter le concert d’Amir aux Francofolies de Spa en juillet 2025, le chanteur franco-israélien est revenu sur l’événement dans une interview accordée au Parisien, le mardi 16 septembre 2025.

Il a eu peur pour ses enfants

Affirmant qu’il a d’abord choisi de « ne pas réagir » à l’attaque dont il a été la cible afin de ne pas « donner du crédit » à ceux qui l’ont lancée, il déclare que « le boycott artistique est un acte lâche, insensé, qui va à l’encontre du pluralisme, la définition même de l’Art pour moi ».

Il confie avoir surtout eu peur pour ses enfants : « Je commence à m’inquiéter pour eux, leur sécurité, puis la mienne, quand je vois l’envergure que ça prend », ajoutant avoir reçu « des seaux de menaces et d’insultes », mais ayant décidé de ne pas annuler son concert pour ne pas céder « à l’intimidation ».

Antisémitisme et situation à Gaza

Pour lui, l’appel au boycott résulte de « l’appropriation d’un conflit lointain » et il déplore que « des messages pernicieux tournent sur les réseaux et nous divisent ». Amir regrette également une « ambiance délétère en France comme en Europe », constatant qu’il existe « un antisémitisme d’atmosphère ».

Concernant la situation actuelle à Gaza, Amir la décrit comme « atroce, très triste » et assure ressentir « énormément de peine pour les innocents qui meurent, les gens qui n’ont pas de quoi manger, les populations civiles en souffrance ».