Etats-Unis : Une dirigeante de l’extrême droite allemande à la Maison-Blanche
Une haute responsable du parti allemand d’extrême droite AfD, Beatrix von Storch, s’est entretenue lundi avec l’administration Trump à la Maison-Blanche sur « la liberté d’expression en Allemagne ». Joachim Paul, politicien de l’AfD exclu des élections municipales de Ludwigshafen en 2025, avait aussi été démis de ses fonctions au sein de l’AfD en 2023 pour avoir repris un geste du mouvement suprémaciste blanc américain « White Power ».
Une responsable de haut rang du parti d’extrême droite allemand AfD a rencontré lundi l’administration Trump à la Maison-Blanche pour discuter de « la liberté d’expression en Allemagne », a annoncé un porte-parole du parti à l’AFP, confirmant une information publiée par le média Politico.
Beatrix von Storch, vice-présidente du groupe parlementaire de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), s’est entretenue avec plusieurs membres de l’administration de Donald Trump, selon ce porte-parole, y compris des représentants du cabinet du vice-président américain J.D. Vance, du département d’État et du conseil national de sécurité.
Beatrix von Storch était accompagnée de Joachim Paul, un politicien de l’AfD exclu des élections municipales de Ludwigshafen en 2025 (ouest) en raison de son refus de reconnaître la constitution allemande, ce que ses partisans considèrent comme un exemple de censure. Les discussions à Washington ont donc porté sur « la liberté d’expression en Allemagne » et « le cas de Joachim Paul », selon le porte-parole.
Joachim Paul avait également été destitué de ses fonctions au sein de l’AfD en 2023 pour avoir effectué un geste associé au mouvement suprémaciste blanc américain « White Power », d’après des médias allemands. Depuis leur élection, Donald Trump et son vice-président JD Vance ont multiplié les déclarations de soutien envers l’AfD, qui a obtenu la deuxième place lors des élections législatives fédérales de février.
Tino Chrupalla, co-président de cette formation anti-immigration, a assisté à l’investiture du président américain en janvier. En mai, la décision du renseignement intérieur allemand de classer le parti comme « extrémiste de droite », levée provisoirement depuis, avait entraîné des tensions importantes avec Washington.

