LFP : Waldemar Kita ne soutient pas Pablo Longoria, tensions dans le foot français
Waldemar Kita, élu au conseil d’administration de la LFP la semaine dernière, a vertement reproché à Pablo Longoria ses critiques récentes contre la Ligue lors de la réunion de lundi. D’après L’Equipe, Pablo Longoria a fustigé lundi matin sur France Inter « la vision court-termiste du football français » et « le manque de transparence, de dialogue et de discussions stratégiques » à son sommet.
Élu au conseil d’administration de la LFP la semaine dernière, Waldemar Kita a rapidement pris ses marques. Lors de la réunion de lundi, marquée par le retour de Pablo Longoria après une longue suspension pour ses déclarations sur « la corruption » des arbitres la saison dernière, le président du FC Nantes a directement critiqué son homologue de l’OM.
### Labrune garde la main
Selon le récit de *L’Equipe* publié ce mardi, Kita a accusé le président olympien de ses critiques récentes envers la Ligue, alors qu’il avait voté en faveur de toutes les décisions prises, et lui a demandé de démissionner de son rôle de vice-président. « Longoria a tenté de se justifier, mais ne s’est pas excusé », précise le quotidien.
Dans la lignée de Frank McCourt, propriétaire de l’OM, qui s’est associé à Joseph Oughourlian de Lens pour lancer une révolution contre Vincent Labrune et la direction actuelle de la LFP, Pablo Longoria a aussi intensifié ses attaques ces derniers jours. Lundi matin sur France Inter, il a fustigé « la vision court-termiste du football français » et « le manque de transparence, de dialogue et de discussions stratégiques » au sommet de la Ligue. « Ce modèle de gouvernance ne fonctionne pas depuis longtemps », a-t-il ajouté.
Le climat reste donc tendu au sein de la Ligue de football. Deux clans semblent se former, entre partisans et opposants à Labrune. L’élection récente de Fabrice Bocquet (Nice), Loïc Féry (Lorient) et Waldemar Kita au conseil d’administration, au détriment de Jean-Michel Roussier (Le Havre), un opposant déclaré à la direction actuelle, démontre que le président en exercice conserve encore le contrôle.

