18.500 jeunes wallons risquent de perdre leurs allocations d’insertion.
L’ONEM a commencé à envoyer des courriers à la mi-septembre pour informer 18.434 bénéficiaires concernés par la fin de leurs droits aux allocations d’insertion, dont 3385 sont situées en Région flamande, 1701 dans la Région de Bruxelles-Capitale et 13.266 en Région wallonne. Les personnes admises aux allocations d’insertion entre le 2 janvier 2023 et le 1er janvier 2025 verront leurs droits prendre fin le 31 décembre 2025.
L’ONEM a débuté l’envoi de courriers à la mi-septembre pour informer un certain nombre de bénéficiaires de la prochaine fin de leurs droits aux allocations de chômage. Cela concerne notamment les personnes au chômage depuis plus de 20 ans, qui seront exclues à partir du 1er janvier prochain. Cette situation concerne également de nombreux bénéficiaires d’allocations d’insertion, c’est-à-dire des jeunes demandeurs d’emploi ayant terminé leurs études, car ces allocations feront l’objet d’une réforme avec de nouvelles règles effectives dès le 1er mars 2026. En tout, 18.434 personnes bénéficiant déjà d’allocations d’insertion ou souhaitant en faire la demande avant le 1er mars ont été averties par l’ONEM récemment ou le seront prochainement concernant leur avenir.
D’après les chiffres fournis par l’ONEM, parmi les 18.434 personnes concernées par les courriers récents sur les allocations d’insertion, 3.385 vivent en Région flamande, 1.701 dans la Région de Bruxelles-Capitale, 82 en Communauté germanophone et 13.266 en Région wallonne (hors Communauté germanophone).
Selon les explications de l’ONEM sur son site, la situation dépend de la date à laquelle la personne a été introduite dans le système et a commencé à bénéficier pour la première fois des allocations d’insertion.
Pour les personnes ayant commencé à toucher ces allocations entre le 2 janvier 2025 et le 28 février 2026, le droit aux allocations d’insertion est désormais limité à 12 mois. Par exemple, quelqu’un ayant perçu ses premières allocations le 15 avril 2025 ne sera plus éligible après le 14 avril 2026. Toutefois, cette durée pourra être prolongée dans certaines situations, notamment si la personne a travaillé pendant cette période, suit des études à temps plein, bénéficie d’allocations d’interruption, d’indemnités de maternité, ou vit avec un militaire belge à l’étranger.
En général, la prolongation peut s’étendre jusqu’au 31 décembre 2026, mais des exceptions existent. Par exemple, celui qui suit une formation menant à un métier en pénurie pourra conserver son droit aux allocations d’insertion jusqu’en juin 2030. Il est conseillé de consulter le site de l’ONEM ou de contacter son organisme de paiement (Capac ou syndicat) pour évaluer sa situation.
Pour les personnes ayant été admises aux allocations d’insertion entre le 2 janvier 2023 et le 1er janvier 2025, le droit aux allocations cessera le 31 décembre 2025. Là encore, des prolongations peuvent être accordées dans certains cas, que l’ONEM décrit sur son site.
Enfin, pour les personnes ayant commencé à bénéficier d’allocations d’insertion avant le 2 janvier 2023, des dispositions spécifiques sont en place, les allocations s’arrêtant au plus tard le 31 décembre 2026.

