Affaire Jubillar : L’enquête pour subornation de témoin classée sans suite
Cédric Jubillar ne sera finalement pas inquiet dans l’affaire de subornation de témoin, le parquet de Toulouse ayant décidé de classer sans suite l’enquête. Son procès doit s’ouvrir le 22 septembre pour quatre semaines devant la cour d’assises du Tarn.
Cédric Jubillar ne sera finalement pas poursuivi dans l’affaire de subornation de témoin qui aurait pu avoir des conséquences sur son procès. Le parquet de Toulouse a décidé de classer l’enquête sans suite, estimant que les éléments à charge contre le prévenu étaient « pas suffisamment caractérisés », selon un communiqué publié ce lundi.
« Au terme des investigations et vérifications menées par les gendarmes sous son égide, le parquet de Toulouse décidait de classer sans suite cette affaire, considérant que les infractions visées n’étaient pas suffisamment caractérisées. »
Le témoin concerné avait reçu plusieurs appels et messages. C’était son ex-compagne, avec qui il avait eu une relation durant quelques mois pendant son incarcération, qui a été entendue par les gendarmes début septembre. Elle a indiqué avoir reçu plusieurs appels et messages de Cédric Jubillar alors qu’elle était sur le point de témoigner contre lui. Ces éléments avaient conduit le parquet de Toulouse à ouvrir une enquête, soupçonnant Cédric Jubillar d’influencer une future témoin de son procès.
Cédric Jubillar a toujours nié toute implication dans la disparition de sa femme, Delphine, infirmière, qui a eu lieu en décembre 2020 à Cagnac-les-Mines (Tarn) et dont le corps n’a jamais été retrouvé. Son procès est prévu pour le 22 septembre et se déroulera sur quatre semaines devant la cour d’assises du Tarn.

