L’USBG renversé à la fin : un scénario tragique !
L’USBG a perdu à domicile contre le CAB suite à un but encaissé à la 90′ + 10. Nidhal Khiari n’a pas utilisé son potentiel offensif d’entrée, ce qui a conduit à un score de parité logique pour son équipe.
Borhene Lahkimi aurait dû être utilisé d’entrée
Une défaite cuisante et une leçon difficile pour Nidhal Khiari et ses joueurs, qui ont payé le prix de leur stratégie de jeu attentiste et de leur manque d’efficacité.
La Presse — La défaite à domicile de l’USBG contre le CAB, survenue à la suite d’un but encaissé dans les dernières secondes du temps additionnel (90’ + 10), laisse une douleur amère. Cet incident laissera des marques profondes et nécessitera du temps pour guérir.
La colère des supporters «Jaune et Noir» de Ben Guerdane est justifiée, mais se concentrer sur une arbitrage controversé pour expliquer cet échec ne fera que masquer les véritables causes. On peut s’en prendre autant qu’on le veut à l’arbitre central, Houssem Boulaâres, qui a annulé le penalty accordé grâce à l’intervention de l’arbitre du VAR, Dorsaf Ganouati.
Ce penalty aurait pu être l’occasion de délivrance pour Ghazi Abderrazak et ses coéquipiers, qui n’ont pas réussi à percer une défense bizertine bien organisée devant le gardien Wassim Bougatfa.
Mauvaise gestion tactique
Il est nécessaire de reconnaître que Nidhal Khiari a adopté une approche inadaptée en n’exploitant pas pleinement son potentiel offensif dès le début. Une défense à cinq (Yeken, Touis, Abcha, Harrsbi et Abserrazak), un milieu de quatre (Maâouani, Bida, Abdi et Amri) et une seule pointe en attaque (Hadj Khlifa) dans un match à domicile, face à un adversaire qui cherche encore son rythme, semble incohérent.
Sur le banc, Idriss Mhirsi et Borhane Hakimi auraient pu apporter davantage à l’attaque, mais Nidhal Khiari ne les a fait jouer qu’en seconde période, au moment où le CAB, dirigé par Chokri Béjaoui, a commencé à maîtriser la situation. Le résultat : un volume de jeu très moyen, peu d’occasions concrètes et un score de parité compréhensible pour une équipe qui a tardé à se montrer.
Cela a permis à l’adversaire de conserver un point et de croire en une victoire de plus en plus envisageable, avec une aide imprévue du sort : un carton rouge à Idriss Mhirisi qui a réduit son équipe à dix à un moment crucial. Un autre coup de pouce qui s’est révélé fatal.
Le fait d’avoir laissé un attaquant redoutable comme Ahmed Amri libre de marquage lui a permis de marquer au moment où l’arbitre Houssem Boulaâres s’apprêtait à siffler la fin du match. Un scénario malheureux pour l’équipe de Ben Guerdane, qui regrettera longtemps de ne pas avoir pris suffisamment de risques en première mi-temps.

