Belgique

Christophe De Beukelaer (les Engagés) annonce son départ de la politique.

Christophe De Beukelaer, chef de file bruxellois des Engagés, a annoncé dans la Libre de ce lundi matin qu’il avait décidé de quitter la vie politique, déclarant : « Je n’abandonne pas le navire en pleine tempête. » Il a été Président de la Fédération bruxelloise des Engagés depuis son entrée en politique en 2012.


C’est une surprise : Christophe De Beukelaer annonce son retrait de la vie politique.

Dans les colonnes de la Libre ce lundi matin, le chef de file bruxellois des Engagés déclare : « J’ai décidé de quitter la vie politique, ou, en tout cas, de faire une grande pause. » Il ajoute : « Je n’abandonne pas le navire en pleine tempête. Mais je l’annonce dès aujourd’hui pour qu’on puisse se réorganiser au sein du parti. Peut-être aussi que ma décision pourra servir d’électrochoc et avoir un effet positif sur les négociations. »

Cet ingénieur de gestion de formation était jusqu’à présent le Président de la Fédération bruxelloise des Engagés, parti dans lequel il était engagé depuis son entrée en politique en 2012.

Un informateur soucieux de trouver une solution pour Bruxelles

Depuis les élections de 2024, Christophe De Beukelaer a joué un rôle central dans les débats politiques concernant l’avenir institutionnel et budgétaire de Bruxelles. En février 2025, il a été désigné, avec Elke Van den Brandt (Groen), pour mener une mission d’information sur la formation du gouvernement bruxellois. Il a terminé cette mission trois semaines plus tard, à la mi-mars, sans avoir réussi à obtenir un accord pour la formation d’un gouvernement.

Sur le plan budgétaire, De Beukelaer s’est montré très critique face au déficit régional. En avril 2025, il a refusé que la région continue à financer le projet du Métro 3 à Bruxelles, considérant qu’il n’était plus « finançable » dans le contexte budgétaire actuel. En mai dernier, il affirmait que Les Engagés étaient ouverts à travailler avec différents partenaires, y compris la Team Fouad Ahidar, le PS, le MR ou encore les écologistes. Il a cependant insisté sur la nécessité de surmonter les blocages institutionnels qui paralysent Bruxelles depuis des mois.

Dans une interview à la RTBF, il avait critiqué le blocage prolongé des négociations régionales, estimant qu’on n’avait « toujours pas parlé de fond » et que les « egos » devaient être mis de côté pour débloquer la situation.