Guerre en Ukraine : Un drone russe détecté en Roumanie, sabotage de trains par l’Ukraine
La Roumanie a condamné dimanche le vol d’un drone russe dans son espace aérien, affirmant que ces actions représentent un nouveau défi pour la sécurité et la stabilité régionales dans la région de la mer Noire. L’Ukraine a mené deux opérations de sabotage contre le réseau ferroviaire russe ce week-end, causant la mort de trois militaires russes et le déraillement d’un train de marchandises.

Vous avez manqué les derniers développements concernant la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous chaque soir. Voici les éléments essentiels de ce dimanche 14 septembre, 1.299e jour du conflit.
Le fait du jour
Quelques jours après une spectaculaire incursion de drones russes dans le ciel polonais, la Roumanie a condamné dimanche le survol d’un drone russe dans son espace aérien. Le pays, membre de l’Otan, « condamne fermement les actions irresponsables de la Fédération de Russie et souligne qu’elles représentent un nouveau défi pour la sécurité et la stabilité régionales dans la région de la mer Noire », a déclaré son ministère de la Défense dans un communiqué. « De tels incidents démontrent le manque de respect de la Fédération de Russie pour le droit international », a-t-il ajouté.
La déclaration du jour
« « La violation de l’espace aérien roumain par des drones russes est une autre violation inacceptable de la souveraineté d’un État membre de l’UE » »
La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a dénoncé dimanche l’intrusion de drones russes dans l’espace aérien roumain lors d’une attaque contre l’Ukraine voisine la veille, la qualifiant d’« inacceptable ». « Cette escalade imprudente menace la sécurité régionale. Nous exprimons notre solidarité avec la Roumanie », a-t-elle ajouté.
Le chiffre du jour
2. C’est le nombre d’opérations de sabotage contre le réseau ferroviaire russe qui ont eu lieu ce week-end, revendiquées par l’Ukraine et menées par son renseignement militaire (GUR) avec le soutien de l’armée. Une première attaque dans la région d’Oriol samedi a causé la mort de trois militaires russes, tandis qu’une seconde, dans la nuit de dimanche en région de Leningrad, a provoqué le déraillement d’un train de marchandises – officiellement sans victime selon Moscou, mais que Kiev prétend avoir détruit avec son carburant. Kiev justifie ces actions en expliquant vouloir perturber les lignes utilisées par la Russie pour acheminer troupes et carburant vers le front ukrainien.
La tendance
L’Ukraine reste dans une impasse. Le pays a soumis sa candidature pour rejoindre l’Union européenne quelques jours après le début de l’invasion russe en février 2022, mais le dossier est bloqué. Le problème principal se nomme Viktor Orban, proche du Kremlin. Au grand mécontentement du ministre polonais des Affaires étrangères, Radoslaw Sikorski, qui a dénoncé l’attitude de la Hongrie samedi. « Vous pouvez faire du chantage à toute l’UE avec vos problèmes bilatéraux, mais il y a des limites », a-t-il déclaré lors de la conférence annuelle Yalta European Strategy à Kiev. « À notre avis, la Hongrie a dépassé ce qui est raisonnable. »

