Le Festival de Deauville ne sera pas épargné par « La Peste »
Le Festival de Cinéma américain de Deauville, dirigé par Aude Hesbert, a célébré sa 71e édition en 2025 avec des films et des rencontres variées. Scarlett Johansson a reçu le Prix du public pour Eleanor The Great, tandis que Kristen Stewart a été récompensée par le jury présidé par Jean-Pascal Zadi pour The Chronology Of Water.
Le Festival de Cinéma américain de Deauville, dirigé par Aude Hesbert, a pris son envol pour cette 71e édition riche en films et en rencontres. The Plague (« La Peste ») de Richard Polinger a enchanté le jury présidé par l’actrice iranienne Golshifteh Farahani, ainsi que celui de la presse. Ce récit de harcèlement au sein d’un camp de water-polo pour jeunes garçons illustre l’inquiétude des cinéastes contemporains pour le monde qui les entoure.
Olmo de Fernando Eimbck et Omaha de Cole Webley, qui ont reçu le prix du jury ex-æquo, abordent également les préoccupations de la jeunesse, un des thèmes marquants de cette édition 2025. Deux actrices talentueuses ayant fait leurs débuts en réalisation ont également été récompensées. Scarlett Johansson a remporté le Prix du public pour Eleanor The Great et Kristen Stewart a obtenu le prix de la Révélation, décerné par le jury présidé par Jean-Pascal Zadi, pour The Chronology Of Water.
Les actrices à l’honneur
Le festival a été aussi glamour qu’engagé en mettant en avant des stars féminines au caractère affirmé. La présidente du jury a insufflé un souffle de liberté très apprécié tout au long de l’événement. Golshifteh Farahani, actrice rayonnante, a exprimé son enthousiasme pour défendre le cinéma indépendant et les films présentés à Deauville. « Ils sont comme des lumières dans l’obscurité et démontrent que l’art nous sauvera », a-t-elle affirmé.

Les apparitions de la vibrante Kristen Stewart, de Pamela Anderson et de Kim Novak ont suscité l’enthousiasme. Trois générations de comédiennes ont partagé leurs expériences sur leur carrière à Hollywood et leur désir d’être entendues. La réalisatrice Pauline Loquès a quant à elle été honorée par le prix d’Ornano-Valenti, qui récompense un premier film français, pour Nino. Cette chronique émouvante sur un jeune homme atteint d’un cancer est loin d’être pesante. Ce film lumineux, qui met en avant le talent de Théodore Pellerin, sera à découvrir dans les salles obscures dès ce mercredi.
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Cette édition a également été marquée par les Deauville Industry Encounters, des rencontres professionnelles captivantes. Elles ont notamment permis d’écouter la « coordinatrice d’intimité » Katherine O’Keefe, venue promouvoir son travail. Des documentaires variés et des avant-premières de qualité, comme le réjouissant Nouvelle vague de Richard Linklater, ont également enchanté les festivaliers. Deauville demeure définitivement « The place to be », comme le disent nos amis d’outre-Atlantique.

