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Assassinat de Charlie Kirk : Nathalie Loiseau refuse une minute de silence.

L’assassinat de Charlie Kirk a été évoqué au Parlement européen, où la présidente Roberta Metsola s’est opposée à une minute de silence demandée par l’extrême droite. L’eurodéputée Nathalie Loiseau a condamné cette initiative, affirmant sur le réseau X : « Honte de voir l’extrême droite réclamer un hommage à un homme qui bafouait toutes nos valeurs : homophobe, antisémite, raciste, défenseur de l’esclavage. Qu’il ait été victime d’un crime odieux ne fait pas de lui un héros. »


L’assassinat de Charlie Kirk a suscité des débats au Parlement européen cette semaine. Alors que l’extrême droite souhaitait observer une minute de silence en mémoire de l’influenceur pro-Trump jeudi, la présidente du Parlement, Roberta Metsola, a refusé, ce qui a entraîné des contestations parmi certains membres de l’hémicycle.

L’eurodéputée Nathalie Loiseau a également critiqué cette démarche, déclarant sur le réseau X : « Honte de voir l’extrême droite réclamer un hommage à un homme qui bafouait toutes nos valeurs : homophobe, antisémite, raciste, défenseur de l’esclavage. Qu’il ait été victime d’un crime odieux ne fait pas de lui un héros. » Cette prise de position lui a valu des menaces de mort.

Vendredi, l’ancienne ministre a réagi aux attaques dont elle faisait l’objet. « Parce que j’ai rappelé que Charlie Kirk était sans conteste une victime mais pas un héros, je reçois des menaces de mort. Ses partisans sont des gens délicieux, vraiment. Les mêmes qui font mine de s’inquiéter de la violence politique et de la liberté d’expression », a-t-elle écrit sur X.

Dans une vidéo diffusée par son groupe, L’Europe Ensemble, Nathalie Loiseau a longuement partagé son avis sur la situation : « Personne ne devrait mourir pour ses opinions politiques. Mais aujourd’hui, au Parlement européen, l’extrême droite a voulu qu’on rende hommage à Charlie Kirk. Et là, je me pose des questions. Quand des Ukrainiens meurent, quand des enfants palestiniens meurent, l’extrême droite n’est pas émue. Quand les Trumpistes prennent d’assaut le Capitole, l’extrême droite s’en fiche totalement. Mais quand un de leurs amis est assassiné, là, il faudrait lui rendre hommage. Autant ce garçon ne méritait pas son sort, autant il ne mérite pas un hommage quand on se souvient qu’il avait parlé de l’avortement comme l’holocauste de notre siècle, qu’il avait injurié Volodymyr Zelensky. »