Bizerte–Menzel Bourguiba : le port tunisien servant 20 % du commerce maritime national

Le port de Bizerte–Menzel Bourguiba représente près de 20 % de l’ensemble du commerce maritime tunisien, avec un trafic moyen annuel de 5,3 millions de tonnes de marchandises. Il est composé de deux sites, Bizerte et Menzel Bourguiba, et dispose de 12 quais, dont 5 commerciaux et 7 spécialisés.

Le port de Bizerte–Menzel Bourguiba, situé sur l’axe maritime entre le détroit de Gibraltar et le canal de Suez, est essentiel pour le développement économique et social de la région de Bizerte, en raison de sa proximité avec le sud de l’Europe.

En tant que port polyvalent, il se distingue par l’importance de son activité dans le secteur des hydrocarbures, ce dernier représentant plus de 50 % de son trafic. Le port assure près de 20 % de l’ensemble du commerce maritime tunisien, avec un trafic annuel moyen de 5,3 millions de tonnes de marchandises, ce qui équivaut à environ 50 000 conteneurs de 20 pieds.

Compromis de deux sites, Bizerte et Menzel Bourguiba, le port dispose de 12 quais, dont 5 sont destinés aux activités commerciales et 7 sont spécialisés : deux quais pour les produits pétroliers, un quai pour les céréales, un quai pour le sucre, un quai pour les métaux, un quai pour le ciment et un quai pour l’acier.

Le port compte également un chantier de réparation navale équipé de quatre bassins à sec. Sept entreprises nationales y exercent des activités : la Société Tunisienne des Industries de Raffinage, l’Office des Céréales, la Société Tunisienne du Sucre, la Société Tunisienne des Mines, la Société Ciment de Bizerte, la Société Tunisienne des Industries du Fer et de l’Acier, ainsi que la Société Méditerranéenne de Réparations (C.M.R.T).

Depuis 2022, un système de surveillance à distance a été mis en place pour renforcer la sécurité du port, tant sur le plan maritime que terrestre, et il est géré par des agents spécialisés.

Le port de Bizerte–Menzel Bourguiba prend en charge tous types de marchandises, y compris les vracs solides (céréales et dérivés), les marchandises générales (fer, bois, marbre) et les vracs liquides (hydrocarbures, huiles, mélasse de sucre, etc.), affirmant ainsi son rôle stratégique dans le commerce tunisien et régional.