Cancer du sein : L’exercice physique ralentit le développement des cellules cancéreuses.
Une nouvelle étude publiée le mois dernier révèle un lien entre l’exercice physique et des signes positifs chez des patientes atteintes du cancer du sein, ayant été réalisée sur 32 femmes. Jessica Scott, directrice du programme d’exercice oncologique au Memorial Sloan Kettering Cancer Center de New York, précise que « les survivantes du cancer du sein qui déclarent avoir un niveau d’activité physique plus élevé » ont moins de chance de faire une rechute.
Le sport est bénéfique pour la santé. Une récente étude publiée le mois dernier et relayée par le *Washington Post* met en évidence le lien entre l’activité physique et des effets positifs sur des patientes atteintes de cancer du sein.
Réalisée sur 32 femmes, cette recherche a montré qu’après seulement une séance d’entraînement ou de musculation, une molécule aidant à ralentir le développement des cellules cancéreuses se développait dans leur sang. Les myokines libérées dans le système circulatoire lors de l’exercice physique pourraient jouer un rôle clé dans la lutte contre le cancer.
« Nos travaux montrent que l’exercice physique peut influencer directement la biologie du cancer, en inhibant la croissance tumorale grâce à de puissants signaux moléculaires », déclare Robert Newton, directeur adjoint de l’Institut de recherche en médecine de l’exercice de l’université Edith Cowan à Perth, en Australie, et auteur principal de l’étude.
## Diminuer le risque de rechute
Les résultats sont également encourageants pour les femmes en rémission. « Les survivantes du cancer du sein qui rapportent avoir un niveau d’activité physique plus élevé » ont moins de chances de connaître une rechute, précise Jessica Scott, directrice du programme d’exercice oncologique au Memorial Sloan Kettering Cancer Center de New York.
Bien que cela nécessite encore d’être vérifié de manière approfondie, il semble que plus l’activité physique est intense, plus elle soit efficace dans la lutte contre le cancer.
« Il est possible que des exercices légers ou modérés aient certains effets biologiques », explique Kerry Courneya, professeur en activité physique et cancer à l’Université de l’Alberta à Edmonton, « mais ils seraient probablement moins significatifs que ceux observés avec les exercices plus intenses testés dans cette étude ».

