Sport

Football : Le Suriname dénonce des cris racistes, la FIFA réagit.

Le Suriname, leader de son groupe de qualification pour la Coupe du monde 2026 dans la zone Concacaf avec 10 points en 4 journées, a obtenu un succès (1-2) au Salvador, une nation qu’il n’avait plus battue depuis 1968. À l’issue du match, Stanley Menzo et Shaquille Pinas se sont plaints de « cris racistes » venant des tribunes, ce qui a conduit la Fifa à ouvrir une procédure disciplinaire contre la fédération salvadorienne.


Leader de son groupe de qualification pour la Coupe du monde 2026 dans la zone Concacaf avec 10 points en 4 journées, le Suriname rêve d’une première participation à un Mondial dans son histoire. Bien que le chemin vers les États-Unis l’été prochain soit encore long, une belle histoire se dessine, notamment après la victoire (1-2) contre le Salvador lundi.

Cette victoire revêt une signification particulière, étant donné que les Surinamiens n’avaient pas battu le Salvador depuis 1968, ce qui témoigne de la dynamique des joueurs entraînés par Stanley Menzo, ancien gardien de but des Girondins de Bordeaux (1997-1998). Ce succès historique a toutefois été terni par le comportement de certains supporters locaux.

À l’issue du match, Stanley Menzo et son défenseur Shaquille Pinas ont exprimé en conférence de presse leur mécontentement face aux « cris racistes » venant des tribunes, les joueurs ayant été qualifiés de « nègres » et de « singes », particulièrement lors de la célébration de leur victoire.

Ces accusations graves ont été rapidement prises en compte par la Fifa. Jeudi, la fédération salvadorienne (Fesfut) a annoncé l’ouverture d’une procédure disciplinaire contre elle, soulignant des comportements inappropriés de certains supporters durant la rencontre.

Suite à ces incidents au stade Cuscatlan de San Salvador, la Fesfut a fermement rejeté « toute forme de racisme, de discrimination ou d’offense homophobe dans et en dehors des stades », affirmant son adhésion à la « politique de tolérance zéro de la Fifa ».