Kylian Mbappé ne souhaite pas guider son enfant dans le football.
Le début de saison de Kylian Mbappé est marqué par une performance remarquée, avec trois buts en autant de matchs de Liga et des prestations solides avec l’équipe de France. Dans un entretien accordé au magazine L’Équipe, le capitaine des Bleus aborde divers sujets cruciaux, révélant ses réflexions sur la pression médiatique et ses aspirations pour l’avenir.

Kylian Mbappé connaît un début de saison flamboyant. Stratégique au sein du Real Madrid avec trois buts en trois rencontres de Liga, il brille également avec l’équipe nationale, ayant marqué contre l’Ukraine et l’Islande. Dans un entretien approfondi publié ce mercredi par L’Equipe, le capitaine des Bleus aborde plusieurs sujets sensibles, de son départ controversé du PSG à l’affaire Stockholm, offrant une perspective plus nuancée sur sa carrière et son parcours personnel.
« Je répète souvent que les gens ne me connaissent pas vraiment, explique-t-il. Beaucoup de choses qui se disent à mon sujet ne reflètent pas la réalité. Certains passent leur carrière à attendre la reconnaissance ou que leur véritable identité soit comprise. Il faut apprendre à vivre avec ça. Dépenser de l’énergie à lutter contre cela est inutile, tu ne gagneras jamais. Les grands sportifs français ont tous été critiqués à un moment donné par l’opinion publique. C’est une étape inévitable, et je l’accepte sans problème, » ajoute-t-il.
« La finale de la Coupe du monde est un objectif »
Face aux nombreux défis rencontrés durant sa carrière, Mbappé se montre pragmatique : « Je suis fataliste concernant le monde du football, mais pas sur la vie. La vie est belle. Le football, lui, a ses réalités. J’aime rappeler que ceux qui assistent aux matchs ne voient qu’un spectacle, ignorants des coulisses. Si je n’avais pas cette passion, j’aurais été dégoûté par le football depuis longtemps. »
À tel point qu’il déclare : « Je ne dirais jamais à mon (futur) enfant de s’engager dans le football. » Cependant, la star du Real Madrid reste focalisée sur les enjeux sportifs qui s’annoncent. « Je rêve de la finale de la Coupe du monde, le 19 juillet aux États-Unis. Cette date est gravée dans ma mémoire. Nous avons une excellente équipe et j’espère que nous serons présents, » conclut-il, maintenant deuxième meilleur buteur de l’histoire des Bleus avec 52 buts en 92 sélections.

