France

Budget 2026 : Tondelier appelle la gauche à se réunir pour préparer l’après-Bayrou, LFI refuse

Alors que le départ forcé de François Bayrou de Matignon semble inéluctable, cela ne devrait pas pour autant faire revivre le Nouveau Front populaire (NFP). La mésentente est en effet toujours de mise à gauche, particulièrement entre le Parti socialiste et La France insoumise.

Malgré ce constat, Marine Tondelier s’active pour aller vers l’union. La patronne des Ecologistes a ainsi appelé lundi soir sur BFMTV la gauche et les écologistes, politiques et société civile confondus, à se réunir jeudi pour préparer « la suite ».

Lucie Castets toujours active politiquement

« Chaque jour qui nous sépare de la bascule fasciste et chaque heure de chacune de ces journées, je veux la consacrer à trouver des solutions pour être une alternative crédible », a expliqué Marine Tondelier, alors qu’un vote de confiance lundi prochain à l’Assemblée pourrait signer la fin de l’actuel gouvernement. « Je donne rendez-vous à toutes ces personnes » de la gauche et des Ecologistes, « qu’elles soient politiques ou de la société civile, ou des experts, jeudi », a-t-elle expliqué, disant avoir choisi cette date avec Lucie Castets, l’éphémère candidate pour Matignon du NFP, qui milite toujours pour l’union de la gauche.

Il faut « qu’on se retrouve, qu’on se mette dans une pièce et qu’on prépare la suite », a-t-elle insisté, pour évoquer « tous les scénarios qui peuvent arriver après, qu’il y ait une dissolution, qu’il y ait une nomination de quelqu’un plutôt de la gauche et des écologistes ou de quelqu’un d’autre », ou qu’il y ait « une destitution » d’Emmanuel Macron.

Bompard ferme la porte

Elle a précisé qu’elle invitait « tout le monde », sans faire « d’exclusive. Je pense que c’est fini l’heure des exclusives et que ce jeu-là est une impasse pour tout le monde », a-t-elle encore ajouté.

Notre dossier Politique

Mais le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard a d’ores et déjà fermé la porte à une participation insoumise. « Je suis prêt pour lundi soir, je n’ai pas besoin de faire des réunions avec qui que ce soit », a-t-il répondu sur BFMTV, argumentant que le Parti socialiste ne voulait pas de la présence de LFI.