Maroc

Auteur de Parasite, Bong Joon Ho présidera le jury de la 22ème édition du FIFM

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C’est un coup d’éclat pour le Festival International du Film de Marrakech. Pour sa 22e édition, prévue du 28 novembre au 6 décembre 2025, le prestigieux rendez-vous du 7e art au Maroc accueillera à sa tête Bong Joon Ho, l’un des réalisateurs les plus influents de notre époque.

Auteur de Parasite, Palme d’or à Cannes puis Oscar du Meilleur film, une première historique pour un cinéaste non anglophone, Bong Joon Ho incarne une génération d’artistes capables de séduire la critique tout en conquérant le grand public. Sa présidence place Marrakech sous les projecteurs d’une cinéphilie mondiale avide de découvertes.

Le réalisateur sud-coréen aura la mission de décerner l’Étoile d’or à l’un des 14 premiers et seconds longs métrages en compétition internationale. « Depuis de nombreuses années, le Festival de Marrakech célèbre et révèle des films d’une grande beauté, porteurs d’un souffle nouveau. Je suis ravi et honoré de faire désormais partie de cette tradition », a-t-il confié.

Depuis plus de vingt ans, Bong Joon Ho s’impose comme une voix singulière du cinéma mondial. Ses films, où l’humour se mêle au suspense et à l’émotion, dessinent un regard acéré sur les inégalités sociales et les fractures politiques.

De Memories of Murder (2003) à The Host (2006), de Mother (2009) à Snowpiercer (2013) et Okja (2017), chacun de ses récits détourne les codes des genres pour mieux interroger notre époque. Puis est venu Parasite, phénomène culturel planétaire, qui a bouleversé l’équilibre mondial du cinéma et ouvert une brèche historique pour les films non anglophones.

En 2025, Bong Joon Ho a fait son retour avec Mickey 17, une fresque de science-fiction qui prolonge sa réflexion sur l’humanité et ses contradictions. Dans ce prolongement, sa présence à Marrakech en dit long sur l’aura croissante du festival, devenu en deux décennies un carrefour incontournable des cinémas du monde. Sa présidence promet une édition marquée par le dialogue entre cultures, mais aussi par une méditation sur la place du cinéma dans un monde en mutation.