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États-Unis : Un enseignant de 28 ans soupçonné d’avoir maltraité et affamé ses jumeaux de six semaines

Des faits d’une grande violence. Mi-août, un professeur de maths travaillant dans une école élémentaire de Salem, dans l’Oregon (États-Unis), a été arrêté. Il est soupçonné de violences sur ses deux bébés de six semaines, rapporte le Salem Reporter.

L’enseignant a été arrêté le 13 août par la police. Trois jours plus tôt, lui et sa femme avaient amené à l’hôpital leurs jumeaux car l’un d’eux avait du mal à avaler. En examinant les nourrissons, les soignants ont découvert des hématomes, des traces d’étranglement. Des examens plus poussés ont révélé que l’un d’eux avait 10 côtes cassées.

Il étouffe sa fille avec un tissu

Les deux bébés étaient en outre sous-alimentés. Nourries par les équipes de l’hôpital, les deux victimes se sont montrées « voraces et affamées » et semblaient traumatisées par le contact humain. Les soignants ont alors contacté les services sociaux de la ville, qui ont alerté la police.

Selon les premiers éléments, l’homme aurait notamment fourré un tissu dans la bouche de sa fille pour l’empêcher de pleurer et crier. Interrogé, il a admis qu’il se sentait fatigué et « à bout » à ce moment-là. Il aurait aussi appuyé excessivement fort sur le ventre des bébés après le repas pour les faire roter. Sa femme l’a qualifié de « dur et agressif » avec les jumeaux.

Il exprime des regrets

Le suspect, âgé de 28 ans, a été libéré après sa garde à vue avec interdiction d’entrer en contact avec ses enfants. Il a démissionné de son poste d’enseignant ce mardi après avoir été suspendu le 18 août. Il est poursuivi pour cinq faits de mauvais traitements et maltraitance sur ses enfants et devrait comparaître le 4 septembre prochain.

Également capitaine dans l’armée américaine, l’homme a reconnu les faits. « Je sais ce que j’ai fait, je le regrette complètement, je l’ai regretté avant même d’en subir les conséquences », a-t-il déclaré aux enquêteurs. « Ce n’est pas la personne que je suis, c’était une erreur. » L’homme suit désormais en thérapie.