People

La note d’humour de Pierre Richard à ceux qui le disent « affaibli »

Après son retour à Cannes, Pierre Richard sillonne en cette fin août les villes de Narbonne, Agde, Perpignan, Gruissan et Toulouse pour accompagner les avant-premières de son film L’homme qui a vu l’ours qui a vu l’homme, en salles le 24 septembre. Et dès le 13 septembre, il enchaîne sur les planches avec sa pièce Je suis là mais je ne suis pas là !, un seul en scène dans lequel il revient sur sa réputation d’éternel distrait.

Alors dire qu’il est « affaibli », à 91 ans, c’est un peu fort de café pour le Grand blond avec une chaussure noire, même si la chevelure est aujourd’hui à l’argenté flamboyant. Le comédien et réalisateur, qui avait déjà dû démentir sa mort en 2015, a indiqué sur Instagram qu’il venait « d’apprendre » « par un journal » qu’il était « affaibli », au point de renoncer à une partie de (s) a carrière ».

Mauvais pied, bon œil

Une surprise, pour celui qui est « en pleine promotion de (s)on dernier film L’homme qui a vu l’ours qui a vu l’homme ». D’autant que le comédien « enchaîne avec une tournée de (s)a pièce de théâtre et (s)e prépare à tourner un autre film ».

Avec humour, le clown sensible du cinéma français conclut son message : « Merci au journal de m’avoir prévenu. J’annule tout et je file à l’hôpital de ce pas ».

Dans Monaco-Matin, Pierre Richard concédait quelques manifestations de l’âge, somme toute logiques. « La seule chose que j’ai perdue, c’est ma liberté physique. Mon œil est le même, ma passion est la même, ma poésie, si j’en ai une, est la même, je ne l’ai pas changée. La seule chose maintenant, c’est que je boite, ça, ce n’est pas la même », exposait-il.

Alors certes, la réalisation de film se révèle éprouvante, et, comme il le précisait, « physiquement, une aventure de deux ans et demi, c’est quand même très dur ». De fait, il semblait vouloir délaisser la réalisation. « À mon âge, c’est tellement plus facile d’être comédien. Je pourrais faire trois films par an tranquillement en m’asseyant sur une chaise entre deux plans », précisait Pierre Richard.