Belgique

Adrien Dolimont revient sur la menace de boycott de la RTBF : « Si je suis là, c’est clair »

Le ministre-président wallon Adrien Dolimont est brièvement revenu jeudi matin au micro de la Première (RTBF) sur la menace de boycott du média de service public, exprimée mardi après-midi dans un communiqué de presse inédit du MR rappelant « l’importance du respect du code de déontologie journalistique ».

Walloon Minister President and minister of Finance, Budget, Research in the FWB Adrien Dolimont pictured during the inauguration of the new distribution center of Colruyt group in Ollignies, Tuesday 15 July 2025. BELGA PHOTO NICOLAS MAETERLINCK
Le ministre-président wallon Adrien Dolimont est brièvement revenu jeudi matin au micro de la Première (RTBF) sur la menace de boycott du média de service public, exprimée mardi après-midi dans un communiqué de presse inédit du MR rappelant « l’importance du respect du code de déontologie journalistique ».

« Si je suis là, c’est clair, c’est qu’il n’y a pas de boycott… Déjà, je n’aime pas ce terme-là », a réagi Adrien Dolimont, interrogé en fin d’interview à ce sujet. Se disant toujours désireux de répondre aux journalistes, le ministre-président a tout de même partagé certaines critiques de son président de parti Georges-Louis Bouchez: il n’est « pas normal » d’enregistrer quelqu’un à son insu, ni de diffuser un tel enregistrement.

« C’est important de pouvoir travailler en confiance, si on veut pouvoir aussi discuter en ‘off' », indique-t-il. Est-il pour autant normal d’attaquer des journalistes? « Non, c’est sûr ».

Dans l’affaire de la carte PMR utilisée de manière frauduleuse sur une voiture véhiculant le président du MR, une information initialement divulguée par Le Vif, des extraits d’un échange téléphonique houleux entre M. Bouchez et une journaliste de la RTBF s’étaient retrouvés sur internet, la RTBF précisant rapidement ne pas être à l’origine de cette diffusion.

L’incartade, émaillée de menaces physiques de la part du président de parti envers l’auteur d’un article, entaché d’erreurs et imprécisions, publié en ligne par le service public, avait fait réagir jusqu’à l’Association des journalistes professionnels (AJP) ou encore la Fédération européenne des journalistes (FEJ).