Finistère : Ce que l’on sait des circonstances du crash d’un l’hélicoptère dans un lac
Les images tournent en boucle. Il faut dire qu’elles sont impressionnantes. Dimanche, un hélicoptère s’est écrasé dans le lac de Rosporden, dans le Finistère, alors qu’il était mobilisé pour aider à l’extinction d’un feu d’habitation. Le pilote était en train d’écoper quand son « bambi bucket » qu’il devait remplir de 1.000 litres d’eau, a heurté la surface, avant que l’arrière de l’appareil ne plonge légèrement et le fasse tournoyer. En quelques secondes, l’hélicoptère s’écrasait à la surface du lac avec deux hommes à son bord. 20 Minutes fait le point sur cet accident aussi rare que spectaculaire.
Comment vont le pilote et son équipe ?
Ils vont bien. Et c’est là le principal. Évidemment choqués par la chute brutale de l’appareil, le pilote de l’hélicoptère et l’officier des pompiers qui se trouvait à ses côtés avaient pu regagner la berge avec l’aide de témoins. Pris en charge par les pompiers, ils avaient été conduits à l’hôpital. Les secours avaient également embarqué le mécanicien de la société affrétant l’hélicoptère, qui était présent au bord de l’étang au moment du crash. Les trois hommes sont sains et saufs et ont pu quitter l’hôpital dimanche soir.
Que s’est-il passé dimanche ?
Il est encore trop tôt pour savoir ce qui a pu conduire au crash de l’appareil. La préfecture du Finistère parle d’un « accident de vol ». Ce que l’on peut dire, c’est que les conditions météorologiques étaient favorables dimanche soir. Il n’y avait pas de vent et le soleil brillait dans le ciel du Finistère, au point de faire de l’eau du lac un véritable miroir. Qu’est-ce qui a gêné le pilote ? « Une enquête permettra de déterminer les causes précises de cet accident », se contente de préciser la préfecture.
Pourquoi l’hélicoptère était-il en mission ?
En cette fin de journée, l’hélicoptère était engagé pour un incendie menaçant une habitation dans le secteur de Rosporden. Mais avant cela, l’appareil de la société Héliberté avait déjà été sollicité pour un feu de végétation à Beuzec-Cap-Sizun.

Au total, 27 largages avaient été réalisés, permettant de maîtriser l’incendie. On ignore pour l’heure si c’est le même pilote qui a œuvré toute la journée.
Que va devenir la carcasse de l’appareil ?
L’épave de l’hélicoptère ne va pas rester longtemps dans l’eau. Ce lundi, une société spécialisée doit intervenir afin d’étudier la situation et les modalités de sortie de l’eau de l’appareil. Dès dimanche, des boudins absorbants avaient été installés pour limiter la pollution dans l’étang. Une irisation était visible à la surface après le crash, vraisemblablement en raison d’une perte de carburant. « Par mesure de précaution, la station de pompage de Pont-Aven a été stoppée », assure la préfecture, qui précise qu’un nouvel hélicoptère devrait être mis à disposition des pompiers dans les prochains jours.
