DGAPR : précisions sur la mise en œuvre des peines alternatives

Dans une mise au point, la DGAPR a rappelé qu’elle est légalement investie de la mission de suivi de ces peines et qu’à ce titre, elle a déjà engagé plusieurs mesures au niveau central et régional. Des fonctionnaires ont été affectés aux services de suivi, des formations spécifiques ont été dispensées, et les moyens matériels nécessaires ont été mobilisés pour garantir la mise en œuvre effective du nouveau dispositif.
S’agissant de la peine de surveillance électronique, la DGAPR souligne qu’une plateforme nationale dédiée a été mise en place dans les délais impartis. Des bracelets électroniques sont également disponibles et prêts à assurer le suivi des condamnés concernés, assurant ainsi la faisabilité technique de cette mesure alternative à l’incarcération.
Pour les autres types de peines alternatives, qui nécessitent une coordination intersectorielle et un encadrement particulier, la DGAPR reconnaît que l’entrée en vigueur de la loi a coïncidé avec la période estivale, marquée par les vacances dans de nombreux départements concernés. Cette conjoncture a retardé la conclusion immédiate des conventions de partenariat, malgré plusieurs réunions déjà tenues avec la majorité des ministères et institutions impliqués.
La Délégation générale assure toutefois qu’elle œuvrera, dans les prochains jours, à renforcer la concertation et à finaliser les accords nécessaires avec l’ensemble des secteurs partenaires. L’objectif est d’aboutir à une application complète et efficace de la loi 43.22, qui introduit pour la première fois au Maroc des peines alternatives à l’emprisonnement.
Par cette mise au point, la DGAPR entend rassurer sur l’engagement de l’État à concrétiser ce chantier majeur de modernisation du système judiciaire et pénitentiaire, tout en rectifiant les informations jugées inexactes.



