France

PSG – Angers : Donnarumma célébré par le Parc, séquence émotion dans une nouvelle soirée de fête parisienne

On ne se mouille guère en affirmant qu’une victoire du Paris Saint-Germain contre le SCO d’Angers ne sera plus jamais fêtée avec autant de ferveur et d’émotion qu’en ce vendredi 22 août. A qui viendrait l’idée de célébrer un succès minimaliste (1-0) marqué par un feu d’artifice d’occasions manquées – seulement quatre tirs cadrés pour 24 tentatives, ça en fait des ballons sur le périph’ – dont un penalty raté d’Ousmane Dembélé ? « Franchement, ça doit faire deux semaines qu’on a repris l’entraînement, rappelle Warren Zaïre-Emery dans une zone mixte refaite au point de sentir la peinture fraîche. On montre qu’on est une équipe et qu’on ne lâche rien. Gagner, c’est le meilleur moyen de commencer la saison. »

Le meilleur moyen, aussi, d’honorer en bonne et due forme une fin de soirée dédiée à la présentation des trophées du quintuplé parisien (Ligue 1, Coupe de France, Trophées des champions, Ligue des champions et Supercoupe d’Europe) au public du Parc des Princes, qui avait anticipé en entonnant à plusieurs reprises le désormais culte « tous ensemble on chantera » mais aussi des « champions d’Europe » dans les dix dernières minutes de la partie. Après le coup de sifflet final, on a disposé cinq socles pour accueillir chaque trophée, sauf le dernier, remporté au prix d’une folle remontée contre Tottenham. Il a été laissé au capitaine Marquinhos l’honneur de compléter le butin, accompagné de feux d’artifice et des champs nourris du Parc.

Donnarumma acclamé par le Parc des Princes

Mais le Brésilien ainsi que les ultras du virage Auteuil ont rapidement dirigé leur attention vers l’autre homme de la soirée, Gianluigi Donnarumma. Sur le départ, le gardien italien avait formulé le vœu de faire ses adieux au Parc en regardant les ultras dans les yeux, une dernière fois. Marquinhos l’a accompagné devant le CUP, ce dernier a chanté à sa gloire, tous ses coéquipiers restés un temps en retrait pour le laisser savourer ont fini par lui sauter dessus, même Lucas Chevalier, en bout de chaîne. Coincé entre le devoir de pudeur et la peur de ne pas en faire assez, le gardien français a géré comme il pouvait ce moment délicat, lui qui arrive dans la peau du bourreau.

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Donnarumma a ensuite franchi les barrières publicitaires pour se rapprocher des ultras, les yeux humides, contemplateurs, s’efforçant de capturer autant de visages que possible parmi les milliers venus l’honorer. Marquinhos restera avec lui, jusqu’au bout. Frères de galères, souvent contestés, mais canonisés sur le fil avec la victoire en Ligue des champions. Une page se tourne. Peut-être. « J’ai passé trois saisons avec lui, rappel Zaïre-Emery. C’est exceptionnel, c’est un très bon gardien. L’humain est parfait. On a juste à le remercier. S’il reste, ça sera avec grand plaisir. Et s’il part, on le remerciera du fond du cœur. » Ça ressemblait quand même beaucoup à des adieux.