Sport

FC Barcelone : Autour du cas Dani Olmo, la Liga et le Conseil supérieur des Sports espagnol s’écharpent

La série n’est pas terminée, mais le dernier épisode a fait son petit effet. Et on attend le suivant avec impatience. Jeudi, le Conseil supérieur des Sports (CSD) espagnol a statué en faveur du Barça et a autorisé Dani Olmo et Pau Victor, dont les licences avaient été annulées par la Liga faute de garanties financières fin 2024, à continuer à jouer jusqu’à la fin de la saison. Le CSD a déclaré dans un communiqué que la commission mixte ayant décidé de l’annulation des licences était incompétente.

Cette annulation de licences est donc considérée comme « nulle et non avenue » par le CSD qui autorise Olmo, recruté l’été dernier pour près de 60 millions d’euros, et le jeune Pau Victor à jouer normalement. Une conclusion immédiatement contestée par la Liga, qui a assuré dans un communiqué son intention de faire appel, estimant que cette décision n’était « pas conforme » au droit.

Le Barça cherche de l’argent

Selon la Liga, les licences des deux Espagnols, enregistrés temporairement en début de saison suite à la blessure du Danois Andreas Christensen, ont « expiré de manière automatique », alors que le Barça tentait de trouver une nouvelle source de revenus pour rentrer dans les clous du fair-play financier. Le club catalan pensait y être parvenu lorsqu’il a officialisé en janvier la vente à des sociétés qataries et émiraties l’exploitation de sièges VIP au Camp Nou, encore en travaux, pour un montant estimé à 100 millions d’euros sur vingt ans.

Mais selon la Liga, « aucun montant provenant de l’accord sur les loges VIP n’est finalement enregistré dans les comptes de pertes et profits, contrairement à ce qui avait été certifié par le club et le commissaire aux comptes au moment de l’opération ». Le CSD, organe le plus haut placé dans le sport espagnol, avait autorisé temporairement Olmo et Victor à rejouer sous le maillot blaugrana en janvier dernier, le temps de se prononcer définitivement.