En images : Découvrez les 18 sites en péril du patrimoine français pour 2025

Au cœur du plateau du Haut-Forez, Saint-Bonnet-le-Château émerge des champs, surmonté depuis le milieu du XVe siècle par sa collégiale.

Dominant de sa flèche la capitale de l’Auxois, l’église Notre-Dame, qui a récemment fêté ses 800 ans, est « un des monuments les plus remarquables de la Bourgogne » selon Prosper Mérimée en 1844.

Construit sur un promontoire rocheux face à la presqu’île de Crozon, le phare du Petit Minou offre un vaste panorama sur le « Goulet de Brest », passage obligé de tout navire pour entrer dans la rade.

Au cœur du Berry, entre Sancerre et Bourges, se dresse une œuvre artistique emblématique de l’Art singulier, réalisée par l’artiste autodidacte Jean Linard (1931-2010).

Édifiée en 1440, la citadelle de Saint-Florent est composée d’un fort en rotonde flanqué de deux tours rondes et, au Nord-Est, d’une tour carrée.

L’édifice composé de trois halles accolées est un vestige de l’ancienne aciérie de Rombas. De ce site industriel immense, seuls trois bâtiments ont été conservés : l’atelier central, le magasin général et le « bâtiment Énergie ».

L’ancienne prison de Petit-Canal a été construite au XIXe siècle en lisière de la mer des Caraïbes, dans le quartier du port, ancien centre historique du bourg avant son déplacement vers des parcelles en hauteur à l’Est, qui a mené à la construction d’une nouvelle prison et à la désaffectation de l’ancienne.

Y étaient soignés les condamnés aux travaux forcés ainsi que la population libre. Un premier établissement hospitalier existait dès 1870, mais l’ensemble actuel est le fruit d’une reconstruction entre 1906 et 1912.

Le sanatorium de Zuydcoote – aujourd’hui hôpital maritime – a été inauguré en 1910. Il comprenait une ferme particulièrement moderne pour l’époque dite « Ferme Nord », regroupant une dizaine de bâtiments en briques bordées de pierres calcaires.

Le nymphée, construit par le célèbre architecte Jacques-Germain Soufflot de 1774 à 1777, est un rare vestige du domaine d’Henri-Léonard Bertin, contrôleur général des Finances et ministre de Louis XV, à Chatou.

Construite dans les années 1830, cette maison est un modèle unique d’architecture créole à la Réunion, influencée à la fois par le néoclassicisme, le style victorien et l’architecture traditionnelle créole, mais également par l’Art Déco, en raison d’un agrandissement dans les années 1920.

La fontaine Gueydon a été inaugurée en 1856 en hommage à Louis Henri de Gueydon, gouverneur de la Martinique de 1849 à 1853.

Après l’installation de plusieurs édifices religieux successifs sur l’île, la chapelle actuelle est édifiée en 1895 suite à l’arrivée d’une congrégation de Cluny en 1846, à l’emplacement d’un ancien bâtiment en ruine.

Située dans la vallée de l’Andelle, Pont-Saint-Pierre fut la première baronnie de Normandie au Moyen Âge. Les conflits franco-anglais ont forgé l’histoire de ce lieu stratégique et façonné son évolution architecturale.

Construite au XIe siècle, consacrée en 1086, l’église Notre-Dame-la-Grande cumule alors les fonctions d’église paroissiale et de collégiale.

Remarquable témoin de l’architecture médiévale, le pont Valentré a été classé monument historique dès 1840 et constitue une des composantes des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France inscrits par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité.

La construction du théâtre a été décidée en 1905, dans un style architectural italianisant, particularité de la ville de Clisson. Il a été édifié à l’initiative de Marguerite-Antoinette Lemot, petite-fille du célèbre sculpteur de Napoléon, François-Frédéric Lemot.

Créé entre 1924 et 1939 par le major Lawrence Johnston, célèbre paysagiste anglais, sur les hauteurs de Menton, le domaine Serre de la Madone est un jardin historique d’environ 9 hectares entourant une ancienne ferme provençale agrandie par le major.