OL : Selon la direction de l’arbitrage, il n’y avait pas péno pour Le Havre (mais une grosse simulation à la Neymar)

Voilà encore une séquence qui ne va pas arranger l’image de l’arbitrage français, déjà bien égratignée ces dernières semaines (marche aussi avec « mois » ou « années »). Ou au moins celle de Bastien Dechepy, l’arbitre du match entre l’Olympique Lyonnais et Le Havre, ce week-end, devenu la star de la rencontre pour de mauvaises raisons. La principale étant ce péno accordé de manière absolument hallucinante aux Havrais après une pseudo-faute d’Ernest Nuamah sur Yassine Kechta dans la surface lyonnaise.
Les innombrables images de la VAR semblaient pourtant limpides : on voit le plus clairement du monde que le Havrais s’emmêle les pinceaux lui-même, avant de tenter le bluff d’un saut de carpe que n’aurait pas renié le Neymar de la grande époque. Dans son traditionnel débrief de la journée de Ligue 1, la direction de l’arbitrage de la FFF a dévoilé l’échange entre l’arbitre central et ses assistants vidéo ; ces derniers semblent eux aussi persuadé qu’il n’y avait rien, et tentent de le faire comprendre à Bastien Dechepy.
« Je checke car c’est vraiment très, très léger Bas’, lui dit d’emblée Mathieu Vernice, depuis la VAR-Room. Viens voir, pour moi le joueur tombe dans un deuxième temps. Je vais te montrer juste une image, ce n’est pas au niveau des pieds, c’est le genou contre le pied. Il n’y a aucun contact au niveau des pieds. »
Une simulation évidente pour la FFF
Après avoir réussi à trouver l’angle le plus adéquat pour se rendre compte qu’il n’y avait jamais penalty, l’arbitre VAR invite donc Bastien Dechepy à venir se faire sa propre idée. Problème, malgré l’évidence, celui-ci maintient mordicus sa décision. « Ok, je comprends, moi je vois le contact et c’est ça qui derrière le fait toucher pied-pied, se justifie-t-il. Je vais garder ma décision car c’est ça qui le déséquilibre. » Une décision erronée selon la direction de l’arbitrage de la FFF, comme elle l’a indiqué mardi dans son débrief.
« Le travail de l’arbitre vidéo montre que le contact entre le genou droit du défenseur et le pied gauche de l’attaquant est particulièrement léger et ne saurait justifier à lui seul une décision de pénalty. La chute de l’attaquant intervient ensuite dans un second temps de façon désynchronisée et particulièrement exagérée. Par conséquent, le pénalty accordé n’était pas attendu dans cette situation spécifique et, à l’issue du visionnage des images, l’arbitre aurait dû annuler sa décision initiale et reprendre le jeu par une balle à terre au bénéfice du gardien de but dans la surface de réparation. »