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Mélanger CBD et médicaments est dangereux, alerte l’ANSM

Associer le CBD à un traitement médicamenteux n’est pas anodin et peut provoquer des interactions parfois graves, explique l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Patients, pharmaciens et médecins doivent être vigilants face aux risques potentiels.

Selon l’ANSM, si des patients prennent des médicaments et envisagent d’utiliser du CBD sous quelque forme que ce soit – huiles, infusions, bonbons –, il faut en informer son médecin. Un ajustement du traitement peut être nécessaire pour éviter des interactions indésirables.

Des effets inhabituels ?

« Si vous ressentez des effets inhabituels, comme une intensification ou une diminution des effets de votre traitement, il peut s’agir d’une interaction avec le CBD », avertissent les autorités de santé. Parmi les symptômes à surveiller : nausées, diarrhées, vertiges, somnolence, fatigue, maux de tête, mais aussi des manifestations plus graves telles que des idées suicidaires ou des crises d’épilepsie. En cas de doute, il est recommandé d’arrêter immédiatement la consommation et de consulter un professionnel de santé.

Les pharmaciens sont en première ligne pour sensibiliser leurs patients aux risques liés au CBD. « Quelle que soit sa forme, le CBD est une substance active pouvant entraîner des effets indésirables », rappellent-ils. Il est donc crucial d’informer les patients des interactions possibles avec leurs traitements et de les inciter à en parler avec leur médecin.

Les médecins doivent questionner leurs patients

Les professionnels de santé doivent être particulièrement attentifs. « Le CBD peut modifier l’efficacité des traitements ou provoquer des effets secondaires », soulignent les spécialistes. Avant toute prescription, il est essentiel d’interroger les patients sur une éventuelle consommation de CBD afin d’adapter leur traitement en conséquence.

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Si le CBD est largement perçu comme une substance anodine, il peut, en réalité, interférer avec de nombreux médicaments. Pour éviter toute complication, l’ANSM appelle à la plus grande vigilance.