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Des instructeurs français tués en Ukraine ? Attention à cette fausse information

Alors qu’Emmanuel Macron durcit le ton face à Vladimir Poutine, de nombreux comptes prorusses affirment que ces paroles auraient déjà eu des conséquences dramatiques sur le front.

28 instructeurs français, présents en Ukraine pour former les troupes ukrainiennes, auraient été tués dans une frappe russe sur un hôtel de Kryvyï Rih au centre de l’Ukraine le 5 mars dernier.

La Russie camoufle une frappe sur des civils

Certains comptes affirment que le renseignement ukrainien se serait rendu sur place peu de temps après la frappe pour empêcher d’ébruiter l’affaire, demandant même à faire signer « un accord de non-divulgation » aux personnels de secours ukrainiens.

20 minutes a pu se faire confirmer de source diplomatique « qu’aucun personnel militaire n’a jamais été envoyé en Ukraine. » Cette même source ajoute que « les informations relayées relèvent d’un recours systématique à la désinformation de masse largement employée par la Russie. »

Des comptes prorusses à l’œuvre

En réalité, cette fausse information a pour objectif de camoufler les véritables conséquences de cette frappe russe sur la ville de Kryvyï Rih, qui a tué 3 personnes et fait plus de 30 blessés selon les autorités locales. Un immeuble entier a été éventré par la puissance du missile balistique russe.

Sur place, les journalistes de france info expliquent que ce bâtiment abritait aussi de nombreux humanitaires étrangers, notamment britanniques et américains, mais pas de militaires. Selon ces organisations, c’est cette présence qui est sûrement la raison de cette frappe.

Cette information a été massivement reprise par des comptes habitués à diffuser les éléments de langage du Kremlin sur l’Ukraine, mais aussi dernièrement sur les dernières prises de position prorusses de Donald Trump et Elon Musk.

Notre dossier sur l’Ukraine

On apprend notamment sur l’un d’entre eux que ce serait l’Ukraine qui serait responsable de la cyberattaque qui a touché X ce lundi, une théorie qu’avait avancé à demi-mot Elon Musk, mettant une cible dans le dos de l’Ukraine.