« Il faut le partager avec tout le monde » : Le fils de Daniel Balavoine évoque la difficulté de « se faire un prénom »

Certains héritages sont lourds à porter. C’est ce dont a témoigné, près de quarante ans après la mort tragique de son père, Jérémie, musicien et poète (il vient de publier un recueil de poésie intitulé Schizoquelquechose), mais surtout… fils aîné de feu Daniel Balavoine.
Dans le numéro de Clique (Canal +) qui sera diffusé lundi 10 mars 2025 à 19h45, et dont un extrait a d’ores et déjà été dévoilé sur Instagram, le fils de l’artiste revient sur sa difficulté à exister dans l’ombre d’un père aussi iconique.
D’anonyme à « fils de… »
Il explique ainsi, à 41 ans, avoir jusqu’alors toujours travaillé dans l’anonymat parce que « c’était un petit peu plus simple dans la musique […] et plus volontaire parce que la comparaison était plus justifiable ». Mais il ajoute que « pour défendre un propos, c’était un petit peu plus compliqué de venir sans raconter […] toute mon histoire de manière générale ».
Celui pour qui Daniel Balavoine avait composé et écrit la magnifique chanson Mon fils, ma bataille confie avoir été peu sensible à l’œuvre de son père : « En toute honnêteté, les chansons qu’il a écrite pour moi ou pour ma mère, je m’y suis très peu intéressé, reconnaît-il. J’ai mis beaucoup de temps à vraiment écouter ce qu’il a fait ».
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« J’ai eu la chance de réaliser assez vite qu’il allait falloir que je me fasse un prénom si je voulais faire quelque chose », concède-t-il enfin, d’autant que « c’est très très particulier de se trouver, de pouvoir grandir, sans sa présence […] en même temps il est là, et il faut le partager avec tout le monde ».