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L’émission lifestyle de Meghan Markle se fait étriller par la presse… mais aura sa saison 2

Si les bras vous en sont tombés en regardant With Love, Meghan, sachez que vous n’êtes pas seuls.

Le très sérieux Times, quotidien britannique de renom, a qualifié l’émission de « sirupeuse », dans un article intitulé « J’avais l’habitude d’aimer Meghan – et puis j’ai regardé son émission sur Netflix ». La journaliste se demande même pourquoi la duchesse de Sussex n’a pas « engagé un consultant en cynisme ».

Cette proposition pourra sans doute être étudiée pour la saison 2, déjà annoncée par la plateforme de streaming. Le tournage est « terminé » et ce fameux consultant pourrait toujours être utile lors du montage.

« Une émission sur l’art de vivre pour une vie que personne ne peut avoir »

Le Guardian ne s’est pas encore remis des « informations inutiles » qui lui « trottent dans la tête » depuis, et se demande si l’émission n’est tout simplement pas « un exercice cynique pour faire de l’argent facile », tout en rappelant que Netflix a payé les Sussex 78 millions de livres sterling pour avoir leurs faveurs à l’écran. Pour le Financial Times, également, « With Love, Meghan est une émission sur l’art de vivre pour une vie que personne ne peut avoir ».

Est-ce à dire que Meghan Markle est hors sol ? Pas seulement, pour le magazine Rolling Stone. « Meghan Markle est juste une fille, qui se tient devant des fans et leur demande de l’aimer », titre-t-il. Pour le média, l’épouse du prince Harry a uniquement « prouvé qu’elle n’est « pas prête à être vraie ». Outch.

De féministe à tradwife

Le New York Times, de son côté, note que « devenir la Martha Stewart des millenials », équivalent américain de notre Nadine de Rothschild nationale, est « un rôle auquel elle semble avoir aspiré depuis plus d’une décennie ». Et le quotidien de rappeler son premier blog lifestyle, The Tig, lorsqu’elle était actrice dans Suits, ou bien la façon dont elle était très fière de montrer ses « poules bio » à Oprah Winfrey après avoir claqué la porte avec perte et fracas de Buckingham Palace avec le prince Harry.

Et c’est vrai que l’on peut se demander comment – et pourquoi – après s’être présentée comme une féministe de la première heure, Meghan Markle en vient aujourd’hui à capitaliser sur sa « vraie » vie qui déroulerait essentiellement aux fourneaux, dès l’aube, « pour préparer le petit-déjeuner » avant que le reste de sa famille ne soit réveillé. Pour rappel, la première fois que la duchesse de Sussex s’est fait remarquer dans les médias, elle avait 11 ans et avait écrit un courrier à l’entreprise Procter & Gamble pour se plaindre du sexisme d’une publicité pour un liquide vaisselle. Une lettre qui était arrivée jusqu’à Hillary Clinton et avait poussé la société à changer sa réclame pour y inclure des hommes faisant la vaisselle et non uniquement des femmes. Seulement, en 1993, contrairement à aujourd’hui, la tradwife n’était pas encore en vogue. On en était aux prémices du girl power.