Hérault : Il demande aux gendarmes d’intervenir pour faire taire un coq qui chante (sans succès)

Après Ricco et Maurice, une nouvelle histoire de coq vient bouleverser la campagne française. Celle-ci se déroule à Pézenas, dans l’Hérault, pour les mêmes raisons que les deux affaires citées, à savoir le chant matinal de la bête qui dérange les voisins.
Avec près de 8.000 habitants, Pézenas n’est pas un petit village isolé de la France profonde, même s’il est vrai que la commune est effectivement entourée de champs. Cela n’empêche pas certains Piscénois de posséder des bêtes que l’on imaginerait plutôt dans une ferme. Là il ne s’agit pas de veaux, vaches ou cochons, mais d’un coq dont le petit nom n’a pas été divulgué.
Il demande l’intervention des gendarmes
Toujours est-il que l’animal, en bon coq qu’il est, gratifie chaque matin les voisins de ses propriétaires de son chant. Et si certains peuvent y voir l’occasion d’économiser en frais de piles pour leur réveil, d’autres sont plutôt remontés contre la bête. Ainsi, dimanche, excédé par les cris de l’animal, un voisin a fini par composer le 17.
Mis en relation avec les gendarmes du Centre opérationnel du GGD34, l’homme s’est vigoureusement plaint « du chant trop bruyant d’un coq » raconte la gendarmerie de l’Hérault sur les réseaux sociaux. Considérant cela comme un tapage, le plaignant a donc demandé l’intervention des militaires pour faire cesser le vacarme.
Intervention qui n’a pas eu lieu. D’ailleurs, cet appel a plutôt agacé les gendarmes. Ces derniers ont expliqué qu’un « standard saturé, ce sont des appels d’urgence qui ne peuvent pas être pris en charge à temps », ajoutant que « ce genre de comportement peut mettre des vies en danger ». A l’instar de Maurice, le coq anonyme de Pézenas peut donc continuer de chanter tranquille.