JO 2024 : Le coup de gueule de Béryl Gastaldello, qui reçoit sa tenue officielle…avec neuf mois de retard

Les plaisanteries les plus courtes sont souvent les meilleures. Voilà un adage sur lequel ne crachera pas la nageuse française Béryl Gastaldello, finaliste olympique sur 100m dos lors des derniers Jeux de Paris, qui a eu la désagréable surprise de recevoir ces derniers jours seulement sa tenue officielle pour… la cérémonie d’ouverture.
« Miracle ! », a-t-elle lancé non sans une pointinette d’ironie sur ses réseaux sociaux en fin de semaine dernière. D’autant qu’en plus du léger retard (qu’est-ce que neuf mois dans une vie, après tout !), la nageuse a constaté que les vêtements livrés n’étaient tous pas les bons. Elle n’est d’ailleurs pas la seule dans l’équipe à avoir connu pareilles galères.
« Le fait que sept nageurs n’aient pas la tenue, c’est inadmissible. Déjà, on est privé de défiler à la cérémonie d’ouverture et en plus on n’a pas les tenues, ou pas les bonnes tailles… Désolé, non, ça ne passera pas. Je ne veux pas avoir des mocassins tailles 39 ou 40 et une jupe, alors que moi je voulais un pantalon. On me l’a mesuré pendant au moins vingt minutes. Ça ne passera pas, je suis désolée… », a-t-elle prévenu.
« C’est vraiment émotionnel, plus que matérialiste »
Bien décidée à « faire un courrier » pour se plaindre de cette situation auprès du CNOSF et de Berlutti, la marque italienne à l’origine des tenues tricolores, Béryl Gastaldello compte bien se faire entendre. « On est au mois de mars, les Jeux c’était en juillet 2024, à la maison. Ce serait cool que Berluti se bouge et qu’ils envoient les équipements à tous les athlètes, pour commencer, et à leur taille », a-t-elle enchaîné.
Plus qu’une affaire de caprice de star, c’est la représentation symbolique de la tenue qui explique la réaction de la jeune femme, fille et petite fille de nageuses olympiques. « Ma maman, qui a fait les JO de Los Angeles en 1984 et de Barcelone en 1992, m’avait montré ses tenues. Je les ai retrouvées d’ailleurs, ce sont des souvenirs à vie que tout le monde ne peut pas avoir, conclut-elle. C’est vraiment émotionnel, bien plus que matérialiste. »