« C’est de l’argent gaspillé »… Le nouveau logo « plume » des marchands de presse critiqué par les internautes

Pour identifier les marchands de presse, le logo était jusqu’à aujourd’hui facilement reconnaissable : une plume rouge sur fond jaune. Mais cela va bientôt changer, a indiqué ce vendredi le ministère de la Culture. Un nouveau logo, plus moderne, représenté par une enseigne jaune verticale qui affiche le mot « presse » en lettres majuscules, au côté d’un arc de cercle gris faisant office de plume, a officiellement été dévoilé.
« Notre objectif est simple : un signe distinctif plus moderne, plus attractif, qui incarne le dynamisme et la diversité des points de vente », a expliqué dans un communiqué la ministre de la Culture Rachida Dati. Un changement qui n’a visiblement pas convaincu les internautes, qui n’ont pas hésité à critiquer ce nouveau logo.
« On dirait un rasoir, pas une plume ! »
De nombreux internautes ont en effet réagi sur les réseaux sociaux, pointant notamment du doigt l’esthétique de cette nouvelle enseigne. « On dirait un rasoir, pas une plume ! Le principe, c’est quand même qu’on le voie de loin. Genre rouge sur fond jaune, c’était pas mal comme couleurs… », a notamment écrit un internaute. « Imagine que tu n’as jamais vu aucune de ces deux enseignes, et qu’on te demande laquelle est de 2025 et laquelle est de 1950 », a également tweeté un autre utilisateur sur la plateforme X.
D’autres ont quant à eux dénoncé un « gaspillage d’argent inutile ». « Catastrophique. Du beau boulot de saccage. De l’argent gaspillé pour du moche », a ainsi critiqué une internaute. L’essayiste Olivier Babeau s’est également interrogé sur le coût de l’opération : « Faisons un audit. Combien d’ETP pour suivre ce truc, le concevoir, communiquer dessus, faire bosser des sous-traitants, des agences, etc. ? On veut l’évaluation du coût total de l’affaire. Afuera », a-t-il écrit sur X.
« Un gadget inutile »
Certains élus ont également commenté ce changement de logo, à l’image du député UDR de la Marne, Maxime Michelet. « C’est laid, on ne comprend ce que c’est et on ne comprend pas ce qu’on regarde. Et, surtout, combien va coûter le déploiement de ce gadget inutile, alors que les anciennes enseignes s’étaient installées dans nos quotidiens ? », s’est interrogé le député.
Ce changement intervient dans un contexte de diminution du nombre de marchands de presse, qui depuis une vingtaine d’années, ont baissé de 35 %. Le ministère de la Culture estime qu’une nouvelle stratégie de marque doit accompagner la transformation du métier face à la numérisation des usages, la baisse du nombre de points de vente et la concurrence de nouveaux moyens d’information.