OL : « Une punition trop sévère »… John Textor au soutien de Paulo Fonseca après sa longue suspension

Quelques jours après avoir participé au carnaval de Rio, l’heure n’était plus à la fête pour John Textor, le propriétaire et président de l’Olympique Lyonnais. Mercredi soir, l’Américain a appris que son entraîneur serait suspendu de banc de touche et de vestiaire d’arbitre jusqu’au 30 novembre, après que Paulo Fonseca a complètement pété les plombs face à Brest, allant jusqu’à faire un tête contre tête avec l’homme en noir, Benoît Millot.
« En se projetant vers l’arbitre, en lui hurlant dessus », Fonseca a eu « une attitude et un comportement intimidant et menaçant », a expliqué Sébastien Deneux, le président de la commission de discipline, devant le siège de la Ligue de football professionnel à Paris. Estimant « qu’il s’agit d’un agissement fautif grave », la commission a décidé que « cette sanction couvrira également l’accès à son propre vestiaire avant, pendant et après le match jusqu’au 15 septembre », a-t-il détaillé.
« Tu es la bonne personne pour l’OL »
Une suspension qui va au-delà du barème fixé par la Fédération française de football, qui n’a pas été du goût de John Textor. « Je suis avec toi [en parlant de Paulo Fonseca] aujourd’hui et pour toujours, a indiqué le dirigeant d’Eagle dans une story Instagram. Tu as fait une erreur… Tes excuses étaient sincères et ta punition est clairement trop sévère. Tu es la bonne personne pour l’OL et nous devons persévérer. »
En toute fin de soirée, l’OL a pris acte dans un communiqué de « l’extrême sévérité de la sanction, sans précédent, et d’une célérité inhabituelle », et annoncé son intention d’étudier « toutes les solutions possibles de recours ». Lyon « déplore que son entraîneur n’ait pas été jugé sur ses seuls actes, une réaction émotionnelle, sans intention manifeste de s’en prendre physiquement à l’arbitre ». Le club regrette par ailleurs que la sanction « semble être dictée par un contexte délétère touchant l’arbitrage français ».