Algérie

Sétif : une tiktokeuse très connue condamnée à 5 ans de prison ferme

La Tiktokeuse connue sous le nom de « Dounia Stayfiya » a été condamnée à 5 ans de prison ferme. Elle devra s’acquitter d’une lourde amende et a été privé de plusieurs droits.

Il y a environ une semaine, les services de sécurité de la wilaya de Sétif, en particulier le Bureau des crimes électroniques, ont lancé des poursuites judiciaires contre la Tiktokeuse qui répond au nom de « Dounia Stayfiya ».

Cette dernière a été arrêtée à son domicile à Sétif et transférée à la direction de la sûreté de wilaya pour être interrogée. Les chefs d’accusations retenus contre elle sont : Publication de vidéos immorales sur TikTok et Instagram, diffusion de contenus (lives) avec un langage indécent, incitation à la débauche et à la prostitution et enfin diffusion de vidéos portant atteinte à l’ordre public.

La Tiktokeuse en question a comparu devant le tribunal d’Ain El Kbira, dans la wilaya de Sétif. C’est aujourd’hui que le juge a prononcé au verdict. La Tiktokeuse très connue sur les réseaux sociaux a été lourdement condamnée.

En effet, elle a écopé d’une peine de 5 ans de prison ferme. Elle devra également s’acquitter d’une amende de 10 millions de centimes. Ce n’est pas tout puisqu’elle a été également privée de tous ses droits civils, politiques et familiaux.

Par cette nouvelle condamnation, la justice algérienne aura envoyé un autre signal fort à tous les influenceurs, créateurs de contenu et toutes autres personnes actives sur les réseaux sociaux, que celui qui franchit la ligne rouge sera mis derrière les barreaux.

Annaba : Trois créatrices de contenu pour adultes arrêtées pour « atteinte aux mœurs »

Il y a un mois, trois femmes âgées de 25 à 33 ans ont été arrêtées à Annaba par la brigade de lutte contre la cybercriminalité pour la production et la diffusion de contenu indécent sur Internet. Cette intervention a fait suite aux nombreuses plaintes d’internautes demandant aux autorités d’agir contre les créateurs de contenu à caractère obscène.

Les suspectes font face à de multiples accusations graves, notamment :

  • Production et diffusion de vidéos indécentes
    Incitation à la débauche et à l’immoralité
    Usurpation de profession
    Mise en danger d’autrui
    Exercice illégal d’activité commerciale

Les trois femmes ont été immédiatement présentées devant le procureur de la République près le tribunal d’Annaba. Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large de lutte contre la cybercriminalité en Algérie, où les autorités intensifient leurs efforts pour réguler le contenu en ligne et protéger les valeurs morales de la société.

L’issue du procès et les peines encourues par les accusées restent à déterminer, mais cette arrestation marque un tournant dans la répression des contenus jugés inappropriés sur Internet en Algérie.