Guerre en Ukraine : Malgré son altercation avec Trump, Zelensky veut signer l’accord sur les minerais avec Washington

Alors que les relations sont particulièrement tendues entre Kiev et Washington, Volodymyr Zelensky espère pouvoir recoller les morceaux avec Donald Trump. Le président ukrainien a donc réaffirmé dimanche être prêt à signer l’accord sur les minerais négocié avec les Etats-Unis.
« L’accord qui est sur la table sera signé si toutes les parties sont prêtes », a redit Volodymyr Zelensky avant son départ de Londres, lors d’un entretien avec des journalistes britanniques. La signature n’avait pourtant pas pu se faire après le clash très brutal – et surtout inédit diplomatiquement – à la Maison-Blanche vendredi entre le dirigeant ukrainien et Donald Trump.
Zelensky se dit « constructif »
« Si nous avons accepté de signer l’accord sur les minéraux, alors nous sommes prêts à le signer », « nous sommes constructifs », a ajouté Volodymyr Zelensky, après que Washington a laissé planer dimanche l’idée qu’il pourrait devoir partir s’il ne changeait pas de comportement.
« Nous avons besoin d’un dirigeant qui peut traiter avec nous, traiter avec les Russes à un moment et mettre fin à cette guerre », a notamment déclaré le conseiller à la sécurité nationale du président Trump, Mike Waltz.
Un soutien chaleureux à Londres
Le président ukrainien était venu vendredi à Washington pour signer cet accord-cadre sur une exploitation des minerais ukrainiens par les Etats-Unis. Pour Donald Trump, il s’agit d’une compensation pour l’aide militaire et financière versée par les Etats-Unis depuis trois ans à Kiev face à l’invasion russe. Il ne comporte en revanche aucun engagement sur des garanties de sécurités américaines à l’Ukraine, réclamées par Kiev. Mais après la vive altercation devant la presse lors de sa rencontre avec Volodymyr Zelensky, la signature n’a pas eu lieu.
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Après cet épisode spectaculaire, Volodymyr Zelensky a reçu dimanche à Londres un soutien chaleureux de ses alliés lors d’un sommet auquel participait une quinzaine de dirigeants européens ainsi que le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, et le Premier ministre canadien Justin Trudeau. La France et le Royaume-Uni se sont dits prêts à mener une « coalition des bonnes volontés » afin de contribuer à la sécurité de l’Ukraine pour appuyer une future cessation des combats.